Le nord et ses méchants Allemands

Petite géopolitique de Jacques Brel 4/13
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L’Est et l’Ouest, vus dans les deux posts précédents, sont des pôles secondaires de la géopolitique de Brel, des pôles allégoriques : far west et exotisme. L’axe brélien essentiel, c’est l’axe qu’il a lui-même parcouru tout au long de sa vie, l’axe Nord-Sud. Signe parmi d’autres de sa prédominance, dans l’une de ses chansons les plus révoltées, Les singes, sont évoqués « le fer à empaler », « la chambre à gaz », « la chaise électrique », « la bombe au Napalm et la bombe atomique ».  Mais le seul événement historique dont il cite un protagoniste, c’est « la chasse aux Albigeois », un des crimes fondateur de l’histoire de France, commis au Moyen-Âge par le Nord catholique contre le Sud hérétique. Brel, catholique du nord, est ici dans la posture contrite du descendant de bourreaux. On retrouve ce thème chez Francis Cabrel, athée du Sud, qui chantera les mêmes événements du point de vue des victimes dans Les chevaliers Cathares. Donc, au sud, la civilisation et au nord, les barbares (Brel le dit explicitement dans l’interview du post précédent, vers 10:00, en se comparant à Brassens, homme du sud). Barbarie à laquelle on peut échapper : la chanson Mon enfance se concluant par « je n’étais plus barbare ».

Parmi les barbares, il y a les Belges, dont on reparle dans le prochain post. Ici, on s’attarde sur les plus méchants des barbares bréliens : les Allemands (qui sont bien au Nord : ce sont des prussiens, pas des Bavarois ni des Autrichiens). Ils sont presque toujours présentés sous un jour défavorable. Premier exemple, dans Vieillir ce sont des fauteurs de guerre :

Mourir en rougissant
Suivant la guerre qu’il fait
Du fait des Allemands
À cause des Anglais.

Chez ce grand misogyne de Brel, le sentiment anti-allemand fait craindre le pire pour la femme allemande. Dans La statue, elle est un butin de guerre (sans que soit explicitée la manière de le consommer : « Moi qui suis parti faire la guerre / Pour voir si les femmes des Allemands… »). Dans Knokke-Le-Zoute Tango, les Allemandes qu’on pourchasse dans Hambourg sont « De ces femelles qu’on gestapotte ». Halte au graveleux, je vous passe plutôt le Caporal Casse-Pompon, chanson de comique troupier rappelant les plus colossales blagues du feuilleton Papa Schultz. Préparez-vous à une grosse rigolade et à une vision géopolitique grandiose, digne du brave soldat Chvéïk : « Paris, c’est une caserne. Et Berlin, un petit champ de fleurs, qui va de Moscou à l’Auvergne ».

Et puisqu’on parlait de Papa Schultz, quelques extraits pour ceux qui ne connaissent pas.

 

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La Chine

Petite géopolitique de Jacques Brel 3/13
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Dans Mon enfance, chanson déjà mentionnée dans le post précédent, après avoir pleuré qu’on lui avait volé son far west, Brel chante : « je rêvais de Chine ». Car l’Est, chez Brel, c’est surtout l’exotisme, et l’exotisme, c’est surtout la Chine. Elle est dans le « lointain », au sens du théâtre : la partie de la scène la plus éloignée du public. Dans Demain l’on se marie (la chanson des fiancés), il dit à sa fiancée « Demain nous forcerons les portes des pays d’Orient ». Cet orient est peuplé de « Chinois » énigmatiques. On les rencontre, inexpliqués et mystérieux, dans au moins trois chansons : Jacky (déjà passée ici, qui nous donne le plus long passage chinois dans une chanson de Brel : « tripot », « Macao », « fumerie », … à réécouter),  Les F… et Le dernier repas. La Chine est quant à elle évoquée dans Isabelle, L’Ostendaise, Comment tuer l’amant de sa femme, Les remparts de Varsovie et incidemment dans Les jardins du casino. Chez Brel, la Chine est très désincarnée, c’est un pur exotisme, un mystère, la « fumerie » de Jacky. Pour conclure cet axe est-ouest, je vous passe Mon enfance, qui entremêle trois pôles de la géopolitique brélienne (Ouest, Est, et comme le voit dans le prochain post, Nord) avec une autobiographie très intime. Brel au sommet de son art.

Sinon, vous pouvez regarder cette interview de Brel sur l’enfance. Brel répète plusieurs fois cette phrase étrange, qui montre que Brel était tout à fait conscient de se préoccuper de géographie : « l’enfance, c’est une notion géographique » (à partir 1:10).

 

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Où c´est qu´on va aller

Petite géopolitique de Jacques Brel 2/13
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Le plus simple pour décortiquer la géopolitique de Brel est de l’aborder par oppositions, en commençant par l’opposition Est-Ouest. À l’Ouest : une Amérique très conventionnelle, appelée « pays des enfants » dans Le Diable (ça va), déjà vue dans le post précédent.  L’Amérique de Brel n’existe pas, ou plutôt n’existe plus. Dans Voir un ami pleurer il dit : « Il n’y a plus d’Amérique ». Dans Mon enfance :

Je devenais indien,
Pourtant déjà certain,
Que mes oncles repus
M’avaient volé le far west

Dans Madeleine, Brel chante « Madeleine, c’est mon Noël, c’est mon Amérique à moi », puis  « Madeleine, c’est mon horizon, c’est mon Amérique à moi » et enfin  « Madeleine, c’est mon espoir, c’est mon Amérique à moi ». Tout est dit : l’Amérique c’est un conte d’enfant (Noël) et une ligne qui s’éloigne au fur et à mesure qu’on essaye d’en approcher (horizon). Ce far west, il n’y a plus que des poivrots qui peuvent y croire : l’Amérique « où c´est qu´on va aller, tu sais quand on aura du fric » et où « Tu d’viendras Rockefeller » dans Jef.

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Jacques Brel, chanteur géopolitique

Petite géopolitique de Jacques Brel 1/13
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La présente série s’intéresse à la géopolitique dans les chansons de Jacques Brel. Avant d’entrer dans le vif du sujet, je tiens à expliquer pourquoi en ce qui concerne la géopolitique, Brel est plus intéressant qu’un autre parmi les « grands de la chanson française » (ou même les petits).

Par exemple, chez Léo Ferré, la ligne politique est claire et nette : Léo est un anarchiste pur jus, on ne va pas écrire une série là-dessus. Chez Barbara, peu de géopolitique : le sentiment prédomine. Ses chansons se mêlent parfois de Grande Histoire, comme Göttingen ; mais en l’espèce, c’est à partir du sentiment intime de la petite fille juive cachée pendant la guerre puis émue quelques années plus tard par l’innocence d’enfants allemands. Chez Trenet, on aurait du mal à discerner de la géopolitique. Tout au plus un Chinois tient-il un rôle de figurant évadé de l’exposition coloniale (« Il s’nourrit de riz frit aux p’tits pois » dans Le Chinois déjà vue ici, ou sert « un plat de riz » sur fond de gamme pentatonique dans Je chante). Je peux continuer la liste avec Alain Souchon, chez qui la politique est bien sûr présente, mais qui, dans sa grande sagesse, ne prétend là à aucune originalité.

Brassens mérite quelques explications. Si la politique est bien présente dans ses chansons, la géopolitique en est résolument absente : sa vision du monde est à hauteur d’homme, dénuée de toute généralisation et pleine d’une indulgence qui dissout les catégories les plus établies et abolit toute frontière. S’il dénonce un groupe humain délimité, il prend soin de le désigner par un mot que personne ne comprend comme « croquant », ou désuet comme « sans-culotte ». Il pardonne à une criminelle dans L’assassinat (déjà vue ici), tout comme son père lui a pardonné dans la chanson autobiographique Les quatre bacheliers. Il émascule bien quelques gendarmes au marché de Brive-la-Gaillarde (dans Hécatombe), mais se refuse à crier « mort aux vaches » dans L’Épave (quelques décennies avant qu’une autre épave n’embrasse un flic, curieuse convergence de destins). Lui-même est presque émasculé par des « punaises de sacristie » dans Le Mécréant, mais il chante souvent les louanges de tout un aréopage de curés, de bonnes sœurs, de croyants ou du Christ en personne. Voir par exemple L’Antéchrist, La Religieuse, La Prière ou Le Grand Pan (déjà vu dans la série sur la science, ici).

À tel point que nombre de catholiques revendiquent l’anarchiste et mécréant Brassens comme l’un des leurs ! Ne cherchez là aucune contradiction : sa philosophie est solide comme le chêne et aussi simple que sa vieille pipe en bois. Il veut toujours voir l’homme derrière le criminel, le flic ou le curé. Et bien sûr, la femme derrière la putain (dans La complainte des filles de joie, déjà vue ici), l’épouse modèle (dans Pénélope), l’épouse adultère (dans À l’ombre des maris), la pauvre vieille (dans Bonhomme) ou la bonne sœur (dans La religieuse). Jusqu’à choquer son propre public, comme lorsqu’il aborde la seconde guerre mondiale dans sa chanson Les deux oncles, la seule ayant vraiment fait scandale : les Anglais et les Allemands y sont renvoyés dos-à-dos. Dans Entre la rue Didot et la rue de Vanves, Brassens nous présente même deux gestapistes sous un jour sympathique (« Deux sbires […] venus avec leurs noirs manteaux » qui « Aimaient la guitare et les trémolos », ce qui fait qu’ils repartent « sans finir leur boulot »). Tout ceci est analysé avec bien plus de détails dans Brassens ?, livre de Bertand Dicale dont on reparlera (lecture fortement recommandée en attendant).

Bref, chez  Brassens la géopolitique est réduite par principe au néant. Une nation, un empire, un couvent, un claque et même son fameux village de pure convention, intemporel et abstrait, ce village où une jeune Margot allaite un chaton devant un bougnat et des enfants de chœur pendant qu’on fait crever un petit cheval blanc, tout cela est moralement équivalent : dès qu’on est plus de quatre, on est une « bande de cons » (Le pluriel). Soit. Mais heureusement tous « braves types », au moins en puissance (car on finira tous « braves types », il nous le dit dans Le temps passé).

Le cas de Renaud est plus complexe : parolier brillant et mélodiste efficace, il excelle dans bien des styles de chansons (ce blog a même consacré toute une série à sa chanson L’Autostoppeuse, ici). Mais son message politique est terriblement confus à y regarder de près. Si on lit froidement ses paroles, on découvre un fatras incohérent d’idées toute faites, suggérées par l’air du temps, un coup de gueule, une rime ou peut-être le pastis. Entiché de Mitterrand (dans Tonton), il le renie (dans Le tango des élus). Il s’entiche alors de Gorbatchev jusqu’à lui chanter dans Welcome Gorby : « on est quelques-uns, je crois, un copain à moi et pi moi, à espérer qu’tu vas v’nir avec tes blindés nous délivrer ». Quand même bizarre pour un anarchiste-pacifiste… Ses analyses sont un peu étranges : il croit qu’Antoine est un chanteur contestataire (fait déjà noté dans la série sur le mot société, ici). Il pense dans Hexagone que durant la dernière guerre, des Français étaient « bien planqués à Londres » (on aime De Gaulle et les Français Libres ou pas, mais ils n’étaient sûrement pas partis « se planquer » à Londres) et fait cause commune avec Sardou en célébrant le « brave soldat riquain ». Enfin, les raisons de sa révolte sont parfois surprenantes : dans Hexagone encore, il est certes révolté par la peine de mort, mais plus encore par le Salon de l’Auto, et surtout par le proverbe « En avril, ne te découvre pas d’un fil » !  Le tout premier post de ce blog jouait déjà sur les contradictions de Renaud, voir ici. Réécoutez la chanson : il y a tout, à peu près le contraire, et ça se termine prophétiquement au bistrot. C’est peut-être ce côté fourre-tout qui permet finalement à Renaud le tour de force d’être à la fois outrancier comme Jarry et consensuel comme Béranger… c’est un peu l’ado de la famille, il dit n’importe quoi, mais on ne lui en veut pas. D’ailleurs dans Mistral Gagnant, il met tout le monde d’accord en livrant le point essentiel de sa vision du monde : « Les méchants, c’est pas nous ». On ne va quand même pas faire une série sur un tel capharnaüm.

On pourrait encore parler de Michel Sardou, notre seul grand chanteur engagé à droite. Mais quand on creuse un peu la question, ses vues politiques semblent finalement assez floues et surtout parasitées par sa longue collaboration avec son parolier Pierre Delanoë, authentique réactionnaire (dont on avait déjà noté la géopolitique un peu sommaire ici).

Un cas intéressant serait peut-être Francis Cabrel qui présente dans ses chansons (tout comme Brel) une vision du monde originale, cohérente et constante. Homme du Sud, athée, séducteur, gestionnaire avisé d’un riche fonds de belles métaphores, portant fièrement son accent et ses origines, heureux en amour avec sa Petite Marie : c’est l’antipode exact de Brel ! On le reverra dans la présente série.

Venons-en donc au plus passionnant de tous : Jacques Brel. Il nous offre un beau théâtre dans ses chansons, où défile toute l’humanité : des ivrognes, des colonels, des putains, des cocus, beaucoup d’amoureux, plusieurs moribonds, Jean Jaurès, un caporal, des bergers, des filles, des chiens, des singes, des enfants, des sous-préfets et bien sûr Jacques Brel (il cite son propre nom dans Grand Jacques, Les Bonbons et Les F…). Mais on s’intéresse ici au décor du théâtre, véritable théâtre derrière le théâtre, donnant une profondeur supplémentaire à ses chansons. Un arrière-plan particulièrement baroque et cohérent, et on va le voir, géopolitique.

Le fait est notable dès ses toute premières chansons, celles de sa brève période de chanteur catholique, où ses amis le surnommaient l’abbé Brel. Dans La Haine, première chanson de son intégrale en 10 CD, il se propose de ressouder « deux continents ». Dans Grand Jacques, il parle de l’époque où « les guerres sont finies ». Dans Le Diable (ça va), il évoque toutes sortes de problèmes du monde : les « dangereux jeux de la guerre », l’Europe qui « répète l’Avare« , les « dollars venus du pays des enfants », et un « décor mil neuf cent » (ce qu’on doit sans doute comprendre comme un climat de pré-guerre mondiale). Dans Il nous faut regarder, il propose de porter le regard « plus loin que les frontières qui sont des barbelés » et évoque « les enfants qui racontent les guerres ». Dans C’est comme ça, il opère une sorte de travelling arrière, des filles aux garçons, puis aux papas, jusqu’à « la guerre civile ». Dans La Bastille, il affirme que « L’avenir dépend des révolutionnaires » et que « L’avenir ne veut ni feu, ni sang ni guerre ». Dans Qu’avons-nous fait, bonnes gens, il chante « tout l’amour du monde […] vendu pour faire la guerre ». Dans Pardons, il évoque des « pays faits de sous-officiers ». Même dans Ne me quitte pas, il y a un roi, une reine, un domaine et il faut des lois !

Ce Brel des débuts rappelle Le Diapason Rouge, le célèbre « carnets de chants sélectionnés par les Scouts et Guides de France et le Mouvement Eucharistique des Jeunes » : le premier chapitre c’est Salut l’Artiste, mais le deuxième, à ne pas négliger, c’est Au rythme du monde : chants de paix sans frontières. Brel aborde donc ce « deuxième chapitre », et nous présente une géopolitique naïve, catholique et assez désincarnée (sa chanson la plus pacifiste, La colombe, ne donne pas le moindre indice de date ou de pays, même si dans des interviews, il dit qu’elle concerne la guerre d’Algérie). Dans la suite de son œuvre, le paysage se fera beaucoup plus précis, désacralisé et original comme le verra… En attendant, je vous passe sa chansons la plus géopolitique de sa première période, Le diable (ça va).

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Anissa en concert

Aujourd’hui, c’est mercredi. On fait quoi ce week-end ?
Les annonces du mercredi

Comme tous les mercredi, on abandonne le thème en cours (qui était terminé de toute manière) pour une annonce de concert. Je vous suggère d’aller voir ce vendredi 13 janvier 2017 Anissa en concert aux Bons Sauvages, Lyon 5è. Elle est en coplateau avec Tom Bird. Pour réserver, s’adresser directement aux Bons Sauvages, ici.

Anissa est déjà apparue dans le blog en tant que membre du groupe vocal Loùm qui interprétait Ederlezi dans la série sur les Roms, ici. Pour mieux faire connaissance, je vous propose une vidéo d’un titre écrit et interprété par Anissa, Arrêter le Temps. Son répertoire est très varié, bonne soirée garantie.

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Ils sont cons

Le vol arrêté de Matthieu Côte 5/5
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Pour conclure cette série sur Matthieu Côte, sa chanson la plus connue, Qu’est-ce qu’ils sont cons. D’abord par Carmen Maria Vega.

 

Puis par Matthieu Côte lui-même.

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Copain

Le vol arrêté de Matthieu Côte 4/5
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Comme je l’ai dit, les chansons de Matthieu Côte sont souvent reprises, en raison notamment de leur potentiel scénique. Copain, par Évelyne Gallet.

À lire : le texte de Pierre Delorme sur Matthieu Côte, chez Crapauds et Rossignols.

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Matthieu Côte titube

Le vol arrêté de Matthieu Côte 3/5
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Matthieu Côte a aussi abordé la chanson paillarde, ou décadente, ou appelez ça comme vous voulez… En titubant.

On reconnait au passage l’influence de Jacques Brel, déjà notable dans l’écriture de la première chanson de la série : En titubant s’inspire peut-être de À jeun, une chanson de Jacques Brel, ici chantée par le groupe Ange.

 

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Étudiante en lettre

Le vol arrêté de Matthieu Côte 2/5
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On continue à explorer les chansons de Matthieu Côte. Il excellait dans le style comique. Un exemple avec Étudiante en Lettres, un petit chef d’œuvre de drôlerie (avec en prime une imitation de Vincent Delerm)…

 

Pour continuer à faire connaissance, un reportage :

https://www.youtube.com/watch?v=ykuTbLbhe6U

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Biscotte en concert

Aujourd’hui, c’est mercredi. On fait quoi ce week-end ?
Les annonces du mercredi

Chers suiveurs du blog, abonnés, etc, oyez oyez. À partir de ce mercredi, il y a une nouvelle rubrique sur le blog : tous les mercredi, je vous propose une suggestion de sortie (en chanson) pour le week-end suivant. A priori autour de Lyon, mais qui sait où ça va tomber…

Donc, si vous voulez bien rigoler ce week-end, je vous suggère d’aller voir Biscotte ce dimanche 8 janvier 2017 à 16h30, au Boui Boui café comique à Lyon. J’ai vu Biscotte en concert il y a quelques semaines, il est spécialisé dans la chanson comique et il est très … comique. Chose rare, je crois que j’ai suivi les paroles des chansons sans en rater un seul mot pendant tout le concert. Une petite vidéo (de piètre qualité) pour vous faire une idée, mais je vous conseille de la zapper, et de juste aller au concert !

Billetterie, ici.

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