À propos du jeu de cache-cache, Simon Modeste nous propose un tube des années 1980 un peu oublié… Cache-cache party de Jérôme Pijon. Yeah, ça envoie.
Et Simon Billouet me propose un lien vers de nombreuses chansons sur le jeu de go, ici. Il y a notamment une adaptation au jeu de go d’Il n’y a pas d’amour heureux par Denis Feldman. Le site crédite la musique à « french trad. », alors qu’elle est de Georges Brassens. Cette approximation est sans doute le plus beau des compliments.
Merci à Simon et Simon pour vos commentaires et suggestions. Je n’ai pas la chance de vous connaître, et je m’excuse si à un moment je vous ai confondus dans mes réponses à vos commentaires !
On aborde aujourd’hui le jeu de go, que j’ai beaucoup pratiqué et dont j’ai trop rarement l’occasion de parler dans ce blog. Il faut dire que presque aucune chanson n’y fait référence à ma connaissance, en France du moins. Voilà un problème pour un blog de chansons. Le go est le plus vieux jeu du monde, l’un des plus simples par ses règles, et des plus complexes par ses variations. « Le go est une profondeur hermétique » dit un proverbe.
À défaut de chanson française, je vous propose le générique de Hikaru No Go, adaptation en dessin animé d’un manga japonais qui a eu un immense succès et a débarrassé le go de son image vieillotte (au Japon). Il raconte l’histoire de Hikaru, un jeune garçon qui apprend le jeu et gravit tous les échelons jusqu’à devenir joueur professionnel. En français, les paroles sont vraiment exécrables. Comme Pierre Delanoë nous manque… C’est dommage que la chanson ne soit pas à la hauteur, parce que Hikaru No Go est très bien documenté. Toutes les parties ont été visées par des joueurs professionnels, c’est particulièrement crédible quant au jeu (le cas n’est pas si fréquent, voir le premier billet de la série consacré au jeu d’échecs).
En japonais, au moins on ne comprend rien, ça repose.
Tout comme le bridge, le go ne manque pas de poésie. Mais je dirais que la force de ses mots réside plus dans leur exotisme et leur surprenante résonance avec la vie courante que dans la poétique abstraite et mécanique des commentaires de parties de bridge. Aji Keishi, Shibori, Nozoki, Tenuki, Hamete, autant de concepts qui vous seront utiles tous les jours. Allez voir dans un club de go. Ou là.
Lors de stages organisés par la fédération française de go, il y a des concours de Kibitzer. Le kibitzer est un personnage qu’on rencontre dans tous les clubs de jeu : il ne joue pas, mais gâche les parties des autres en les commentant de sa voix forte. À propos, un joueur français connu, Denis Feldman nous propose sur son site des pastiches Jacques Brel, allez-y voir, ici.
Pour en savoir plus sur le go, je vous propose un film de Frédéric Donzet, champion de France 1985.