Les petits amoureux

Handicap et chanson 8/34

Aujourd’hui JeHaN nous chante Les petits amoureux, sur un texte de Bernard Dimey. Je vous laisse découvrir cette chanson des plus étranges sans rien divulgacher.

1 – Quasimodo
2 – Belle
3 – L’homme qui rit
4 – Monsieur William
5 – One of us
6 – Tommy
7 – La femme tronc
8 – Les petits amoureux
8bis – Hélicon
9 – La noce des infirmes
10 – L’invalide à la pine de bois
11 – À quoi pense le réalisateur ?
12 – Une courte de Corbier
13 – Kekseksa Papa ?
14 – La mauvaise réputation
15 – Le bégaiement
16 – La jambe de bois
17 – Camille
18 – Corinne
19 – L’handicapé
20 – Il veut faire un film
21 – Tu n’en reviendras pas
22 – Complainte d’un infirme
23 – Quoi ma gueule
24 – Salut à toi l’handicapé
25 – La petite rivière
25bis – Le luneux
26 – L’enfant soleil
27 – Je te donne
28 – Ça ne tient pas debout
29 – Elle dort
30 – Ceux que l’on met au monde
31 – L’enfant différent
32 – Grand corps malade
33 – Le cachet
33bis – Salut à toutes
34 – Yes I can

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Il faut s’offrir du bitume

Amour et mélancolie des villes, 18/28

On célèbre un grand écrivain aujourd’hui. Partez pour une belle promenade de trente minutes. Le bestiaire de Paris. Musique de Francis Lai, avec les voix de Mouloudji, Magali Noël et bien sûr Bernard Dimey.

S’il vous reste deux minutes, essayez Paris mon camarade.

Tiens, j’aurais pu mettre ce qui suit dans la série sur les bouchers. Admirez l’attention au rythme, c’est vraiment de la poésie de parolier.

Le borgne était capable, et sans cérémonie,
D’éventrer un chrétien pour trois ou quatre francs
Un tueur a le droit de gagner bien sa vie
Et d’arroser le coup le soir, au tapis franc

Coupe-gorge voisin des berges de la Seine,
Où le chef enseignait à couper le jarret,
Taverne sous la terre au creux du cours La Reine,
Où la canaille aimait à rendre ses arrêts.

Le surin disparu, la balafre est vulgaire.
Et le vin de Suresne a perdu son bouquet
Même en l’Ile Saint-Louis, on ne saigne plus guère
Monsieur de La Bretonne a déserté le quai
.

1 – La ville morte
2 – Hôtel Périphérique
3 – Marseille
4 – Rio
5 – Grenoble
6 – Vienne
7 – Lyon
8 – Numance
9 – New York
10 – Hong Kong
11 – Bruxelles
11bis – Un chameau à Bruxelles
12 – Le regard tranquille des vieilles villes
13 – Moscou
13bis – Il neige sur Liège
14 – Paris
15 – Madrid
16 – Barcelone
17 – Je reviendrai à Montréal
18 – Il faut s’offrir du bitume
19 – Marseille
20 – L’ennui des villes
21 – La Havane
22 – Anarchy in Tokyo
23 – Cergy
24 – La fille de Londres
25 – The old main drag
26 – Vancouver
27 – Pérégrination d’Amsterdam
28 – Venise n’est pas en Italie

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Je vais m’envoler

Vin, alcool et ivrognerie 24/24

Pour ce dernier billet sur le vin et l’alcool, je vous ai réservé le meilleur poème et la meilleure chanson. Le poison de Charles Baudelaire.

Le vin sait revêtir le plus sordide bouge
D’un luxe miraculeux,
Et fait surgir plus d’un portique fabuleux
Dans l’or de sa vapeur rouge,
Comme un soleil couchant dans un ciel nébuleux.

L’opium agrandit ce qui n’a pas de bornes,
Projette l’illimité,
Approfondit le temps, creuse la volupté,
Et de plaisirs noirs et mornes
Remplit l’âme au-delà de sa capacité.

Tout cela ne vaut pas le poison qui découle
De tes yeux, de tes yeux verts,
Lacs où mon âme tremble et se voit à l’envers ;
— Mes songes viennent en foule
Pour se désaltérer à ces gouffres amers.

Tout cela ne vaut pas le terrible prodige
De ta salive qui mord,
Qui plonge dans l’oubli mon âme sans remord,
Et, charriant le vertige,
La roule défaillante aux rives de la mort !

Bernard Dimey, Je vais m’envoler.

1 – Le vin
1bis – Je bois la bouteille
2 – J’ai bu
3 – Un ivrogne appelé Brel
4 – Chanson à boire
5 – En titubant
6 – Le vin me saoule
7 – La santé, c’est la sobriété
8 – Si tu me payes un verre
8bis – Le vin que j’ai bu
9 – Tango poivrot
9bis – Sur le Pressoir
10 – L’alcool de Gainsbourg
11 – C’est cher le whisky, mais ça guérit
12 – L’eau et le vin
13 – Sous ton balcon
13bis – Le sous et Le Houx
14 – Sacrée bouteille
15 – Le dernier trocson
15bis – Java ferrugineuse
16 – Commando Pernod
16bis – Cereal killer
17 – Six roses
18 – 1 scotch, 1 bourbon, 1 bière
19 – Vins d’appellation
20 – On boira d’la bière
21 – Ponchon pochtron
22 – Copyright apéro mundi
23 – Rapporte moi des alcools forts
24 – Je vais m’envoler

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Cereal killer

Vin, alcool et ivrognerie 16bis/24

Pierre C. de Paris nous propose Cereal Killer de Svinkels.

J’en profite pour passer en contrebande quelques textes de Bernard Dimey. L’heure des ivrognes.

Ivrogne et pourquoi pas.

1 – Le vin
1bis – Je bois la bouteille
2 – J’ai bu
3 – Un ivrogne appelé Brel
4 – Chanson à boire
5 – En titubant
6 – Le vin me saoule
7 – La santé, c’est la sobriété
8 – Si tu me payes un verre
8bis – Le vin que j’ai bu
9 – Tango poivrot
9bis – Sur le Pressoir
10 – L’alcool de Gainsbourg
11 – C’est cher le whisky, mais ça guérit
12 – L’eau et le vin
13 – Sous ton balcon
13bis – Le sous et Le Houx
14 – Sacrée bouteille
15 – Le dernier trocson
15bis – Java ferrugineuse
16 – Commando Pernod
16bis – Cereal killer
17 – Six roses
18 – 1 scotch, 1 bourbon, 1 bière
19 – Vins d’appellation
20 – On boira d’la bière
21 – Ponchon pochtron
22 – Copyright apéro mundi
23 – Rapporte moi des alcools forts
24 – Je vais m’envoler

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Si tu me payes un verre

Vin, alcool et ivrognerie 8/24

Gaston Couté a écrit :

Dans vos yeux
J’ai vu s’amasser l’ivresse
Et d’une longue caresse
J’ai clos vos grands cils soyeux.
Mais cette ivresse fut brève
Et s’envola comme un rêve
De vos yeux.

Si tu me payes un verre, JeHaN et Claude Nougaro, sur un texte du grand Bernard Dimey.

1 – Le vin
1bis – Je bois la bouteille
2 – J’ai bu
3 – Un ivrogne appelé Brel
4 – Chanson à boire
5 – En titubant
6 – Le vin me saoule
7 – La santé, c’est la sobriété
8 – Si tu me payes un verre
8bis – Le vin que j’ai bu
9 – Tango poivrot
9bis – Sur le Pressoir
10 – L’alcool de Gainsbourg
11 – C’est cher le whisky, mais ça guérit
12 – L’eau et le vin
13 – Sous ton balcon
13bis – Le sous et Le Houx
14 – Sacrée bouteille
15 – Le dernier trocson
15bis – Java ferrugineuse
16 – Commando Pernod
16bis – Cereal killer
17 – Six roses
18 – 1 scotch, 1 bourbon, 1 bière
19 – Vins d’appellation
20 – On boira d’la bière
21 – Ponchon pochtron
22 – Copyright apéro mundi
23 – Rapporte moi des alcools forts
24 – Je vais m’envoler

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Un ivrogne appelé Brel

Vin, alcool et ivrognerie 3/24

Jacques Brel nous a gratifiés de trois chansons avinées. Une pathétique, une comique, et une chanson à boire. À savoir respectivement L’ivrogne, Parfaitement à jeun et Ça sent la bière. Je vous passe L’ivrogne.

Sinon, je me demande qui était le premier artiste alcoolique. Non pas un qui, par coïncidence, serait à la fois artiste et alcoolique. Je veux dire un dont le génie procède de la déchéance et réciproquement. Je vote pour Gérard de Nerval, dont la descendance est prodigieuse, du Cercle des hydropathes au « sex drug and rock’n roll » en passant par Verlaine, Dimey et Gainsbourg. Vous noterez que l’avènement de l’artiste maudit, alcoolique ou drogué, est concomitante de celle du romantisme, qui exaltait les paysages parsemés de ruines. Concomitant aussi du début de la révolution industrielle. L’augmentation des rendements permet de diffuser plus largement le vin, que l’on peut boire pur et non plus coupé d’eau. L’alcool : l’une des drogues les plus dures selon de nombreuses études médicales, et qui permet de supporter le monde nouveau. Le travail, plaie des classes qui boivent comme disait Oscar Wilde.

Petit piqueton de Mareuil,
Plus clairet qu’un vin d’Argenteuil,
Que ta saveur est souveraine !
Les Romains ne t’ont pas compris
Lorsqu’habitant l’ancien Paris
Ils te préféraient le Surène.

Ta liqueur rose, ô joli vin !
Semble faite du sang divin
De quelque nymphe bocagère ;
Tu perles au bord désiré
D’un verre à côtes, coloré
Par les teintes de la fougère.

Tu me guéris pendant l’été
De la soif qu’un vin plus vanté
M’avait laissé depuis la veille ;
Ton goût suret, mais doux aussi,
Happant mon palais épaissi,
Me rafraîchit quand je m’éveille.

Eh quoi ! si gai dès le matin,
Je foule d’un pied incertain
Le sentier où verdit ton pampre !…
– Et je n’ai pas de Richelet
Pour finir ce docte couplet…
Et trouver une rime en ampre
.

Gérard de Nerval.

1 – Le vin
1bis – Je bois la bouteille
2 – J’ai bu
3 – Un ivrogne appelé Brel
4 – Chanson à boire
5 – En titubant
6 – Le vin me saoule
7 – La santé, c’est la sobriété
8 – Si tu me payes un verre
8bis – Le vin que j’ai bu
9 – Tango poivrot
9bis – Sur le Pressoir
10 – L’alcool de Gainsbourg
11 – C’est cher le whisky, mais ça guérit
12 – L’eau et le vin
13 – Sous ton balcon
13bis – Le sous et Le Houx
14 – Sacrée bouteille
15 – Le dernier trocson
15bis – Java ferrugineuse
16 – Commando Pernod
16bis – Cereal killer
17 – Six roses
18 – 1 scotch, 1 bourbon, 1 bière
19 – Vins d’appellation
20 – On boira d’la bière
21 – Ponchon pochtron
22 – Copyright apéro mundi
23 – Rapporte moi des alcools forts
24 – Je vais m’envoler

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Figure mythique du peintre

La chanson, art majeur ou art mineur VIII. Chanson et peinture 6/17

Le « peintre » est l’un des multiples mythes qui peuplent la chanson, l’un de ses personnages conventionnels qui dispensent l’auteur d’explications, à l’instar du « gitan » ou de la « putain » auxquels on a déjà consacré des séries (ici et ). Un peintre à Montmartre, tout le monde comprend : artiste maudit qui hante les bistrots, génie bavard qui peint des croûtes, meurt de faim (mais pas de soif) et qui sera plus tard millionnaire, rassasié d’académie, désabusé, regrettera bien le temps d’avant où il ne mangeait qu’un jour sur deux, etc.

La taverne d’Attilio, par Félix Marten, sur des paroles de Bernard Dimey.

La bohême, par le Trio Esperança.

Pour en savoir plus sur ce qu’est vraiment la « bohème », je vous recommande la lecture d’un texte de Jean-Didier Wagneur, ici. Vous apprendrez que ce mythe est précisément daté : il remonte à un ouvrage d’Henry Murger, Scènes de la Bohème, paru en 1842 et dont l’adaptation au théâtre remporta un grand succès. Puccini en tirera un opéra joué très souvent jusqu’aujourd’hui. Au départ, la bohème était surtout littéraire, puis elle a glissé vers la peinture. J’en reviens à une vieille marotte, selon laquelle dans le grand écosystème des mythes, idée toutes faites, etc, la chanson est en bout de circuit, plus « robinet » que « source », voir la série sur les expressions toutes faites en chanson, ici.

En bon auteur de chanson, Yvan Dautin puise au poncif sans s’y vautrer. Les mains dans les poches sous les yeux. Notez que le titre combine deux expressions toute faites, petit jeu auquel un certain Georges Brassens excellait, voir ici.

1 – Pourquoy n’aura mon langage, son or et ses douces fleurs ?
2 – Être Dieu
3 – Brel à Gauguin
4 – Goya et la chanson
4bis – Goya bis
5 – La peinture en bâtiment est-elle un art majeur ?
6 – Figure mythique du peintre
7 – Van Gogh, peintre par excellence de la chanson
8 – Autres personnages de peintres
9 – Les arbres de Corot
10 – Regard impressioniste
11 – La Joconde
12 – Nicolas Schöffer
13 – Ekphrasis
14 – Serge Rezvani
15 – Nino Ferrer
16 – Mick Micheyl
17 – Serge Gainsbourg

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Bernard Dimey

La chanson, art majeur ou art mineur VII. Été 2019, chaque jour un poète, 66/68
12345678910
111212bis1314151617181920
21222324252627282930
31323334353637383940
41424344454647484950
51525354555657585960
6162636465666768

C’est l’été 2019, chaque jour un poète. Aujourd’hui Bernard Dimey, né en 1931.

Jacques Marchais nous chante Sortilèges sur une musique de Francis Lai.

Je recommande fortement d’explorer toute l’œuvre de Bernard Dimey. On y consacrera une série. En attendant, allez voir JeHaN en concert si vous le pouvez, il fait magnifiquement vivre le répertoire de ce grand auteur de chansons.

J’aimerais tant savoir.

Paris mon camarade.

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Mon truc en plumes

L’énigme CPV 5/9
1233bis456789

Bravo à Nadia (internaute de Meylan), ainsi qu’à Pierre et Michèle (internautes du pays d’Othe il me semble) qui ont à leur tour résolu l’énigme. Pour les autres, le cinquième volet de l’énigme : Mon truc en plumes, paroles du grand Bernard Dimey, par sa créatrice, Zizi Jeanmaire.

Et l’indice d’aujourd’hui, c’est À Jeun, de Jacques Brel, qu’on a déjà passé, ici.

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