J.-S. Bach dans la chanson 17
On explore aujourd’hui un peu plus le célèbre Prélude en do majeur, premier morceau du Clavier bien tempéré, déjà vu dans le billet précédent. Pour commencer, le pianiste Lang Lang nous explique quelques enjeux liés à son interprétation.
Encore Lang Lang. Son idée de respiration, je parie que ça a dû parler à Michel Jonasz qu’on aperçoit sur la vidéo …
On l’a déjà vu dans le billet précédent, le premier prélude de Bach a été beaucoup décliné. Il aurait inspiré Fuir le bonheur, de Serge Gainsbourg. Par Jane Birkin. Il y a bien une parenté, mais c’est quand même bien trafiqué.
Alexandre Astier, qui a consacré tout un spectacle à Bach, en a proposé une version au rythme un peu tordu. Amateurs de solfège, c’est du 15/16. Pour ceux qui ne comprennent pas ce que ça veut dire, retenez que c’est bancal mais que c’est fait exprès.
On entend le prélude dans Repent Walpurgis de Procol Harum, vers 3:00 sur la vidéo. Ça fait quand même un peu il y a un cheveu dans la soupe.
La version de Jacques Loussier. Je n’ai pas trouvé de version d’Edouard Ferlet, ça aurait été intéressant ce comparer leurs approches…
L’Ave Maria de Gounod est basé sur ce prélude, et d’après le site cover.info qui m’a bien aidé à préparer cette série, on en trouve 130 reprises : pop, chanson, variété, etc.
Par Tino Rossi, c’est pas mal du tout.
Par Bing Crosby.
Même Stevie Wonder s’y est collé.
On passe au kitch. Qui a eu l’idée de mettre la ligne de basse de Stand by me ? Et de mettre Johnny sur le coup ?
Et puis le spécialiste de Bach en variété. Dave, Marie mon rêve.
Pour finir, les meilleurs. Präludium und Fuge Nr. 1 C-Dur BWV 846. The Swingle Singers. À écouter ici.