Verlaine

L’été Gainsbourg 3

Le blog a consacré une série à Paul Verlaine, spécifiquement à son nom qui est très souvent cité dans les paroles de chansons. On a tenté quelques explications. Gainsbourg contribue à ce phénomène, un peu mieux que d’autres, tel Pierre Bachelet qui ne trouve rien de mieux que de faire rimer cet amateur d’absinthe avec verveine. Comme souvent, Gainsbourg est précis et ses paroles vont un rien plus loin que celles des confrères. Il ne cite pas Verlaine juste pour une rime ou un vague clin d’œil : il entremêle ses paroles avec d’authentiques vers du maître de la chanson grise. Voyez La chanson d’automne de Verlaine :

Les sanglots longs
Des violons
De l’automne
Blessent mon coeur
D’une langueur
Monotone.

Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l’heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure

Et je m’en vais
Au vent mauvais
Qui m’emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.

On écoute Je suis venu te dire que je m’en vais.

Tous les thèmes

Elle est d’ailleurs

Bouchers, boucherie et chanson, 4/16

On verra dans la suite de la série que le boucher dans la chanson moderne est un personnage affublé d’une forte personnalité, une sorte d’Obélix bien pratique pour meubler les répertoires avec sa balourdise vaguement sanguinaire. Mais avant ça, abordons un personnage plus rare, le boucher surréaliste, dont on se demande ce qu’il fabrique dans sa chanson. Et oui, c’est quoi « cette manière de traverser quand elle s’en va chez le boucher » ? Pourtant ça ne manque pas les rimes en [é] un peu plus romantiques que « boucher ». La chanson Elle est d’ailleurs est de Pierre Bachelet, maître de la rime (on avait déjà vu dans ce blog qu’il a osé faire rimer « Verlaine » avec « verveine », voir ici, non mais ça c’est le comble).

Dans ce billet placé sous le signe de la sentimentalité bouchère, je vous propose un extrait du Ventre de Paris d’Émile Zola. À la charcuterie, la belle et grasse Lisa s’éprend de l’ample Quenu.

Cela dura un an, sans une rougeur de Lisa, sans un embarras de Quenu. Le matin, au fort du travail, lorsque la jeune fille venait à la cuisine, leurs mains se rencontraient au milieu des hachis. Elle l’aidait parfois, elle tenait les boyaux de ses doigts potelés, pendant qu’il les bourrait de viandes et de lardons. Ou bien ils goûtaient ensemble la chair crue des saucisses, du bout de la langue, pour voir si elle était convenablement épicée.

Tiens, et puis Nadia me signale P… de toi de Georges Brassens, avec le seul personnage de boucher de toute l’œuvre de Brassens si je ne m’abuse. On reviendra un peu plus tard sur cette quasi-absence. Par le groupe Brassens not dead.

1 – Trois petits enfants s’en allaient glaner aux champs
2 – Comment inventer le mouton français ?
3 – Rue de l’Échaudé
4 – Elle est d’ailleurs
5 – Les crochets de bouchers
6 – L’hyper-épicier
6bis – Crochets francophones
7 – La viande commence par Vian
8 – Coagulation
9 – Professeur Choron, boucher et assassin
10 – Les garçons bouchers
11 – Jean-Claude Dreyfus
12 – Tout est bon dans le cochon (et réciproquement)
13 – Jean-Pierre Coffe en a un petit bout
14 – Mes bouchers
15 – Ficelle à rôti
16 – La Chanson du boucher de Michèle Bernard

Tous les thèmes

Copyright apéro mundi

Vin, alcool et ivrognerie 22/24

Hubert Félix Thiefaine, Copyright apéro mundi.

Et Paul Verlaine nous chante la petite fée …

En robe grise et verte avec des ruches,
Un jour de juin que j’étais soucieux,
Elle apparut souriante à mes yeux
Qui l’admiraient sans redouter d’embûches ;

Elle alla, vint, revint, s’assit, parla,
Légère et grave, ironique, attendrie :
Et je sentais en mon âme assombrie,
Comme un joyeux reflet de tout cela ;

Sa voix, étant de la musique fine,
Accompagnait délicieusement
L’esprit sans fiel de son babil charmant
Où la gaité d’un cœur bon se devine.

Aussi soudain fus-je après le semblant
D’une révolte aussitôt étouffée,
Au plein pouvoir de la petite Fée
Que depuis lors je supplie en tremblant.

1 – Le vin
1bis – Je bois la bouteille
2 – J’ai bu
3 – Un ivrogne appelé Brel
4 – Chanson à boire
5 – En titubant
6 – Le vin me saoule
7 – La santé, c’est la sobriété
8 – Si tu me payes un verre
8bis – Le vin que j’ai bu
9 – Tango poivrot
9bis – Sur le Pressoir
10 – L’alcool de Gainsbourg
11 – C’est cher le whisky, mais ça guérit
12 – L’eau et le vin
13 – Sous ton balcon
13bis – Le sous et Le Houx
14 – Sacrée bouteille
15 – Le dernier trocson
15bis – Java ferrugineuse
16 – Commando Pernod
16bis – Cereal killer
17 – Six roses
18 – 1 scotch, 1 bourbon, 1 bière
19 – Vins d’appellation
20 – On boira d’la bière
21 – Ponchon pochtron
22 – Copyright apéro mundi
23 – Rapporte moi des alcools forts
24 – Je vais m’envoler

Tous les thèmes

Un ivrogne appelé Brel

Vin, alcool et ivrognerie 3/24

Jacques Brel nous a gratifiés de trois chansons avinées. Une pathétique, une comique, et une chanson à boire. À savoir respectivement L’ivrogne, Parfaitement à jeun et Ça sent la bière. Je vous passe L’ivrogne.

Sinon, je me demande qui était le premier artiste alcoolique. Non pas un qui, par coïncidence, serait à la fois artiste et alcoolique. Je veux dire un dont le génie procède de la déchéance et réciproquement. Je vote pour Gérard de Nerval, dont la descendance est prodigieuse, du Cercle des hydropathes au « sex drug and rock’n roll » en passant par Verlaine, Dimey et Gainsbourg. Vous noterez que l’avènement de l’artiste maudit, alcoolique ou drogué, est concomitante de celle du romantisme, qui exaltait les paysages parsemés de ruines. Concomitant aussi du début de la révolution industrielle. L’augmentation des rendements permet de diffuser plus largement le vin, que l’on peut boire pur et non plus coupé d’eau. L’alcool : l’une des drogues les plus dures selon de nombreuses études médicales, et qui permet de supporter le monde nouveau. Le travail, plaie des classes qui boivent comme disait Oscar Wilde.

Petit piqueton de Mareuil,
Plus clairet qu’un vin d’Argenteuil,
Que ta saveur est souveraine !
Les Romains ne t’ont pas compris
Lorsqu’habitant l’ancien Paris
Ils te préféraient le Surène.

Ta liqueur rose, ô joli vin !
Semble faite du sang divin
De quelque nymphe bocagère ;
Tu perles au bord désiré
D’un verre à côtes, coloré
Par les teintes de la fougère.

Tu me guéris pendant l’été
De la soif qu’un vin plus vanté
M’avait laissé depuis la veille ;
Ton goût suret, mais doux aussi,
Happant mon palais épaissi,
Me rafraîchit quand je m’éveille.

Eh quoi ! si gai dès le matin,
Je foule d’un pied incertain
Le sentier où verdit ton pampre !…
– Et je n’ai pas de Richelet
Pour finir ce docte couplet…
Et trouver une rime en ampre
.

Gérard de Nerval.

1 – Le vin
1bis – Je bois la bouteille
2 – J’ai bu
3 – Un ivrogne appelé Brel
4 – Chanson à boire
5 – En titubant
6 – Le vin me saoule
7 – La santé, c’est la sobriété
8 – Si tu me payes un verre
8bis – Le vin que j’ai bu
9 – Tango poivrot
9bis – Sur le Pressoir
10 – L’alcool de Gainsbourg
11 – C’est cher le whisky, mais ça guérit
12 – L’eau et le vin
13 – Sous ton balcon
13bis – Le sous et Le Houx
14 – Sacrée bouteille
15 – Le dernier trocson
15bis – Java ferrugineuse
16 – Commando Pernod
16bis – Cereal killer
17 – Six roses
18 – 1 scotch, 1 bourbon, 1 bière
19 – Vins d’appellation
20 – On boira d’la bière
21 – Ponchon pochtron
22 – Copyright apéro mundi
23 – Rapporte moi des alcools forts
24 – Je vais m’envoler

Tous les thèmes

Le jeu générique

Jeu et chanson 2/15

Assez joué aux échecs. Réfléchissons un peu au jeu en chanson. Car l’exploration des grands mythes de la chanson est une vieille marotte de ce blog. Quelques exemples pour les nouveaux.

  • Le plus grand mythe de toute la chanson française : Paris. Le sujet est trop vaste pour une série et il n’a pas encore été abordé dans le blog. Ça ferait un bon thème pour toute une année quand j’aurai le courage de m’y attaquer.
  • Le mythe le plus consensuel : le Gitan. Tout le monde est d’accord, il est beau, mais à la différence du légionnaire, il ne sent pas le sable chaud. Il est libre, et chose à peine croyable : il joue de la guitare encore mieux que Thomas Dutronc alors que sa maman ne lui a pas payé de cours. Il ne vole pas de poules. Voir ici.
  • Le mythe le moins consensuel : la putain. À une époque, tout grand chanteur se devait de chanter les putains. Mais sont-elles esclaves ou filles de joie ? N’espérez aucune réponse claire, la loi du genre chanson-sur-les-putains est de faire valoir un versant aussi admirable qu’original de la virilité de l’auteur. Aussi chaque chanson se doit-elle de contredire la précédente. Voir ici.
  • Le mythe le plus incantatoire : Paul Verlaine. Ce poète est le probablement celui dont le nom apparait le souvent dans des paroles de chansons. Le simple nom du poète aux vers solubles dans l’air aurait le pouvoir d’alléger les rimes les plus balourdes. Voir ici.
  • Le mythe le plus franchouillard : la java. Aussi fort que le camembert, sans l’odeur désagréable bien sûr. Si votre chanson n’est pas assez française à votre goût, ne l’appelez pas « machin-bidule », mais « java de machin-bidule », et le tour est joué. La série sur le sujet est en préparation.
  • Le mythe le moins franchouillard : le blues. Miroir du précédent, il représente tout ce qu’on désire dans l’Étranger. Le mot est performatif, inutile que votre chanson ait un rapport quelconque avec le blues, il suffit de dire « blues », ou mieux « du blues ». Sa musique est saine comme le bon sauvage, et avantage non négligeable : du moment que c’est du blues, il est permis de se lamenter sur soi-même (on est bien obligé, c’est un des principes du blues). Voir ici.
  • Les mythes secondaires : Jean-Sébastien Bach, les scientifiques, l’imparfait du subjonctif, etc etc. Une série sur les bouchers est actuellement en préparation, il y a un nombre incroyable de chansons qui parlent de bouchers.

Les jeux fournissent aussi quelques mini-mythes. On a vu le jeu d’échecs : jeu supérieur, profond et violent, jeu d’élite, jeu du roi, roi des jeux et inspiration pour les rappeurs. Avant d’explorer d’autres jeux, nous étudions aujourd’hui un paradoxe, une curieuse inversion dans le passage du particulier au général : on verra dans cette série que presque chaque jeu pris individuellement a plutôt une image positive en chanson, alors que le jeu globalement, le jeu générique, non spécifié, a une image plutôt négative. Le tout serait en l’espèce opposé à la somme de ses parties… Voyons cela à travers plusieurs exemples.

La mauvaise réputation du jeu générique vient surtout des cruels jeux de l’amour. François Feldman et Joniece Jamison, Joue pas.

Un deuxième exemple. Plasticines, La règle du jeu.

La « règle du jeu » peut aussi symboliser l’arbitraire. Jeu de loi, par la Chanson du Dimanche.

La règle du jeu est donc implacable, à l’instar de la police, de la loi ou de l’ordre qui n’ont pas bonne réputation en chanson. Mais le jeu en sa futilité est tout aussi négatif : on joue avec nos vie, qui ne sont pas grand chose. Par exemple dans le refrain du prophétique Osmose 99 de Parabellum, qui nous prouve que même des Français peuvent inventer un bon gros riff.
T’as joué t’as gagné t’as tiré un as de pique
Tu y as cru t’as perdu tout ca c’est d’la politique

Le jeu à la généricité la plus innocente, le joujou, n’est là que pour révéler la part de sadisme de l’enfant… La révolte des joujoux par Guy Berry.

Reprise intéressante par Enzo Enzo.

Je pense que la réputation négative du jeu générique est typiquement française. Chez nos amis anglo-saxons, sa réputation est meilleure. Il faut dire qu’ils aiment la compétition et le capitalisme ces Amerloques et English. « Its a free world… play the game » nous chante Queen dans Play the game.

Et Starsky et Hutch, vous avez remarqué que quand il y a une fille entre les deux ils acceptent les règles du jeu ? Non mais quels bons bougres ceux-là. Le générique est interprété par Lionel Leroy.

1 – Les échecs
2 – Le jeu générique
3 – Monopoly
3bis – Chanteuses au nom de jeu
4 – Le flipper
5 – Marelle et pile ou face
6 – Le flambeur
6bis – Cache-cache
7 – La partie de bridge
8 – Le jeu de go
9 – La pétanque
9bis – Cache-cache party et go
10 – Question pour un champion
11 – La belote
12 – Le casino
13 – Les jeux vidéos
13bis – Les jeux vidéos (bis)
14 – Poker
15 – Le joujou du pauvre

Tous les thèmes

Recollage

Neuf devinettes (pas que sur Brassens) 9/10

Je vous rappelle que j’attends toujours vos vers préférés chez Brassens ! Je fais le point demain sur les différentes propositions.

Devinette du jour : quel alexandrin de Brassens est obtenu en recollant les titres de trois chansons ?

Réponse à la devinette d’hier. On demandait quelle célébrité a la particularité de voir son nom cité dans des chansons de Adamo, Alizée, Art Mengo, Pierre Bachelet, Barbara, Didier Barbelivien, Claude Barzotti, Bénabar, Benjamin Biolay, Georges Brassens, Jean-Roger Caussimon, Alain Chamfort, Julien Clerc, Vincent Delerm, Bob Dylan, Lara Fabian, Jean Ferrat, Léo Ferré, Serge Gainsbourg, Mark Knopfler, Serge Lama, Allain Leprest, Yves Montand, Mouloudji, Pascal Obispo, Pierre Perret, Renaud, Yves Simon, Charles Trenet et Zazie.

Il s’agit bien sûr de Paul Verlaine, bravo a Pierre Delorme qui a trouvé la réponse le premier, suivi de près par Patrick Hannais et Nadia (de Meylan). Simon me propose même une chanson à ajouter à la liste, Rive gauche d’Alain Souchon qui n’hésite pas à couper en deux le nom de ce pauvre Verlaine. Vous pouvez retourner voir la série qu’on a consacré à cet étrange phénomène, ici. Je ne vais pas vous passer toutes les chansons… Je me contente d’une des plus inattendues : Bob Dylan, You’re gonna make me lonesome when you go.

Et si vous ne me croyez pas, voici la liste des chansons, allez-y voir !

Pauvre Verlaine, Adamo
À cause de l’automne, Alizée
L’enterrement de la lune, Art Mengo
En ce temps là j’avais 20 ans, Pierre Bachelet
La Solitude, Barbara
Gottingen, Barbara
Hop Là !, Barbara
L’absinthe, Barbara
Dinky Toys, Didier Barbelivien
Quitter l’autoroute, Didier Barbelivien
Je ne t’écrirai plus, Claude Barzotti
Remember Paris, Bénabar
Si tu suis mon regard, Benjamin Biolay
À Mireille [parlé, texte de Paul Fort], Georges Brassens
L’enterrement de Verlaine [parlé, texte de Paul Fort, mais il existe des versions chantées], Georges Brassens
Paris jadis, Jean-Roger Caussimon
Jamais je t’aime, Alain Chamfort
Hélène, Julien Clerc
Les chanteurs sont tous les mêmes, Vincent Delerm
You’re gonna make me lonesome when you go, Bob Dylan
La différence, Lara Fabian
Les poètes, Jean Ferrat
Ma môme, Jean Ferrat
Blues, Léo Ferré
La fortune, Léo Ferré
Paris, Léo Ferré
À Saint-Germain des Prés, Léo Ferré
Monsieur Barclay, de Léo Ferré
Je suis venu te dire que je m’en vais, Serge Gainsbourg
Metroland, Mark Knopfler
Jardins ouvriers, Serge Lama
Des éclairs et des révolvers, Serge Lama
Neige, Serge Lama
Pauvre Lélian, Allain Leprest
Ma môme, ma p’tite môme, Yves Montand
Rue de Crimée, Marcel Mouloudji
Et bleu…, Pascal Obispo
Je rentre, Pascal Obispo
Ce qu’on voit… allée Rimbaud, Pascal Obispo
L’arbre si beau, Pierre Perret
T’as pas la couleur, Pierre Perret
La femme grillagée, Pierre Perret
Peau Aime [parlé], Renaud
Mon bistrot préféré, Renaud
Les gauloises bleues, Yves Simon
Aux fontaines de la cloche, Charles Trenet
Ohé Paris, Charles Trenet
Adam et Yves, Zazie

1 – Devinettes
2 – Les premiers seront les premiers
3 – 13 à la douzaine
4 – Renaud dans le rap
5 – Brassens nous parle de chansons
6 – Johnny dans une faille spatiotemporelle
7 – Les toponymes de Georges
8 – Le plus cité
9 – Recollage
10 – Vers d’anthologie

Tous les thèmes

Allain Leprest

La chanson, art majeur ou art mineur VII. Été 2019, chaque jour un poète, 68/68
12345678910
111212bis1314151617181920
21222324252627282930
31323334353637383940
41424344454647484950
51525354555657585960
6162636465666768

C’est l’été 2019, chaque jour un poète. Aujourd’hui, le dernier de la série, Allain Leprest, né en 1954.

Jean-Sébastien Bressy nous chante Pauvre Lélian, chanson sur la vie de Paul Verlaine, poète dont les paroliers aiment à citer le nom (voir ici la série consacrée à ce phénomène). Sur une musique de Romain Didier.

Une autre, Rimbaud, par Allain Leprest sur une musique de Francis Lai.

Et voilà, la plus longue série du blog se termine aujourd’hui. « Tout le reste, c’est garniture ».

Tous les thèmes

Francis Carco

La chanson, art majeur ou art mineur VII. Été 2019, chaque jour un poète, 43/68
12345678910
111212bis1314151617181920
21222324252627282930
31323334353637383940
41424344454647484950
51525354555657585960
6162636465666768

C’est l’été 2019, chaque jour un poète. Aujourd’hui Francis Carco, né en 1886.

Valérie Ambroise nous chante Il pleut (au Petit conservatoire de Mireille).

La chanson la plus connue de Carco est peut-être Le doux caboulot. Par Jean Sablon.

Parolier connu donc, au point que dans le cœur de Jean-Roger Caussimon, « y’a des rengaines dont les rimes incertaines se prenaient pour du Verlaine, du Bruant ou du Carco ». Soit. Tout ceci n’empêche pas certains sites de le confondre avec le sculpteur Jean-Baptiste Carpeaux ! Voir ici.

Tous les thèmes

Paul-Jean Toulet

La chanson, art majeur ou art mineur VII. Été 2019, chaque jour un poète, 29/68
12345678910
111212bis1314151617181920
21222324252627282930
31323334353637383940
41424344454647484950
51525354555657585960
6162636465666768

C’est l’été 2019, chaque jour un poète. Aujourd’hui Paul-Jean Toulet, né en 1867.

Voilà, encore un poète dont je n’ai trouvé aucune mise en musique. Toulet est pourtant si léger et délicat, ce serait mignon. Il n’est pas très célèbre, mais il a son fan-club inconditionnel, avec par exemple Jorge-Luis Borges, qui le tenait, à égalité avec Verlaine, pour le plus grand poète français (et puis moi). À défaut de chanson, je vous propose une lecture.

Tous les thèmes

Paul Verlaine

La chanson, art majeur ou art mineur VII. Été 2019, chaque jour un poète, 25/68
12345678910
111212bis1314151617181920
21222324252627282930
31323334353637383940
41424344454647484950
51525354555657585960
6162636465666768

C’est l’été 2019, chaque jour un poète. Aujourd’hui Paul Verlaine, né en 1844.

Christine Sèvres nous chante Âme te souvient il ?, sur une musique de Léo Ferré.

Le Jardin a déjà consacré toute une série à un phénomène étrange : pourquoi Paul Verlaine est-il le poète dont le nom est le plus souvent mentionné dans des chansons ? Voir ici.

Tous les thèmes