Pour tout maillot, j’avais la peau

La chanson sexuellement explicite 18/18
12344bis55bis6788bis99bis
101111bis1212bis131415161718

Les meilleures choses ont une fin. À partir d’après-demain : punition, on reparle d’art majeur et d’art mineur. Pour conclure en beauté cette série, une plongée dans le passé. Brassens ne disait-il pas :

Eh bien, messieurs, qu’on se le dise
Ces belles dames de jadis
Sont de satanées polissonnes
Plus expertes dans le déduit
Que certain’s dames d’aujourd’hui,
Et je ne veux nommer personne !

D’abord, Bessie Smith, I need a little sugar in my bowl. Je vous laisse découvrir les paroles à double sens.

Il m’a vue nue, petit trésor explicite du temps jadis. Par Mistinguett.

Par Emma Liebel.

Je voudrais en savoir d’avantage, une chanson d’André Hornez et Paul Misraki, que j’ai découvert en écoutant l’excellente émission Tour de chant, sur France Musique. Par Lyne Clevers.

Trouver sur le Facebook de Floréal Melgar, un texte paillard de Voltaire en personne. Gaillardise, par Lionel Rocheman.

Perle d’un passé plus lointain encore, Le lion amoureux, fable de La Fontaine récitée par Fabrice Luchini. Je lui emprunte un titre rétrospectif pour la série : « Si la vérité vous offense, la fable au moins se peut souffrir ».

Plongeons encore plus loin dans le passé…  Les Stances de Ronsard, sur une musique de Guy Béart,  chantées par un certain Pierre Desproges avant qu’il ne se lance dans la blague. Les paroles sont un peu massacrées, la musique aussi, mais le document est exceptionnel.

Mais quand au lit nous serons
Entrelacés, nous ferons
Les lascifs selon les guises
Des amants qui librement
Pratiquent folâtrement
Dans les draps cent mignardises.

Encore quelque chose sur ce sujet qu’on ne quitte qu’à regret. La Fricassée parisienne, recueil de chansons de la Renaissance, avec de magnifiques polyphonies. Je vous recommande l’avant dernière piste, mise en musique par Clément Janequin d’un poème de Clément Marot, Un jour Robin vint Margot empoingner. On est quatre ou cinq siècles avant Gainsbourg… Par l’Ensemble Clément Janequin.

Un jour Robin vint Margot empoingner
En luy monstrant l’oustil de son ouvraige
Et sans parler la voulut besoingner.
Mais Margot dit « vous me feriez oultraige
Il est trop gros et long a l’avantaige ».
« Bien, dist Robin, tout en vostre fendasse
Je n’y mectray » ; adoncques il embrasse
Et seullement la moytié y transporte.
« Ha, dist Margot, en faisant la grimace,
Boutez y tout, aussy bien suys je morte ».

La vidéo de Matthias Bouffay sur la chanson de sexe m’a bien aidé à préparer cette série. Allez voir la chaine YouTube de ce grand connaisseur de la chanson. Ici.

Tous les thèmes

Le plus grand bluesman français est une femme

Qui est le plus grand bluesman français ? 8/8
11bis233bis44bis5677bis8

Voilà, on est tout au bout du chemin, et on n’a pas trouvé le plus grand bluesman français. Tout simplement parce que la question était mal posée. Le plus grand bluesman français, c’est une blueswoman, c’est une femme bien sûr : Madame Colette Magny.

Bravo à Partageux, qui a trouvé la bonne (quoique subjective) réponse dans un commentaire du 30 décembre. Précédemment, Pierre Delorme et NP s’étaient approchés de la vérité en proposant respectivement les blueswomen Édith Piaf et Véronique Sanson.

Je vous laisse écouter.

Saint James Infirmary, au Petit Conservatoire de Mireille, avec une interview à ne pas manquer au milieu de la vidéo.

Nobody knows you when you’re down and out (chanson déjà entendue dans la série, par Scrapper Blackwell).

Any Woman’s Blues.

L’original, par Bessie Smith.

Un reportage sur elle.

Partageux m’a aussi proposé des chansons de Annkrist, merci pour cette découverte. Par exemple Prison 101. Peut-être une référence à 1984 de Georges Orwell ?

Ou encore Par la rue haute, qui sonne moitié celtique moitié blues d’Afrique de l’ouest.

 

Et pour finir, un autre blues d’une autre blueswoman. Janis Joplin, Turtle Blues. Paroles traduites ici.

Tous les thèmes