Accent tonique contrarié

Peut-on chanter en français – 23

Puisqu’Yves Simon nous parlait d’accent tonique dans le dernier billet, je vous propose une sélection de chansons françaises qui ont la particularité que la chanteuse ne respecte pas l’accent tonique habituel du français. Celui-ci n’est pas très marqué, ne change jamais le sens des mots comme dans certaines langues, et tombe sur la dernière syllabe des mots. En chanson, on peut contrarier ces règles dans une certaine mesure.

Musique, de Michel Berger, par France Gall, qui tape fort sur le « mu » au détriment du « sique ». Ou au détriment de la ‘zique peut-être ?

Dans Est-ce que ce monde est sérieux de Francis Cabrel, l’accent tonique tombe sur la première syllabe de « sérieux », de « commence », « pantin », « minus », etc etc. Accent du sud-ouest ou accent tonique à l’anglaise ? À moins que ça ne soit tout simplement une réminiscence de la Gascogne anglaise.

Oh Gaby de Bashung. L’accent tonique est léger, mais il tombe bien sur « Ga » et par sur « by » on dirait.

Un peu pareil dans Madame rêve, on est un peu plus sur « ma » que sur « dame », enfin faites ça où vous voulez à la fin.

Le pénitencier, accent tonique sur « ten ».

Puisque tout ça commençait par d’une citation d’Yves Simon, je note que dans New York, il respecte assez scrupuleusement l’accent tonique bien de chez nous sur la fin des mots, en contradiction avec l’américanisme proclamé de la chanson.

Pour conclure ce billet sur l’accent tonique, un travail intéressant de Camille sur les accents rythmiques. J’ai tout dit.

Ce billet est pour l’essentiel tiré d’un cours donné par Jérôme Rousseau alias Ignatus à l’École Nationale de Musique de Villeurbanne.

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Adorable Jimi

Peut-on chanter en français – 9

Vaut-il mieux chanter en français ou en anglais ? La question est au moins aussi vieille que Johnny. Entendu dans Une vie une oeuvre, Jimi Hendrix, une expérience sous influences, émission de France Culture, le 17 aout 2019 :

Adorable Jimi, mais très timide, très très timide. Quand il venait à Paris, il habitait chez moi, et quand j’allais à Londres, j’habitais chez lui. Et il fait sa fameuse chanson Hey Joe. Et il me dit, « tu devrais la faire en français, et moi je la fais en anglais ». Donc je l’enregistre en français à Londres où il assiste aux séances. Et il revient jouer un an et demi après à l’Olympia. Et c’était très drôle parce son Hey Joe était numéro 1, et mon Hey Joe à moi en français était numéro 1. Au même moment. Donc il revient jouer à l’Olympia. Et moi, ce qui m’a dégouté, c’est que les mêmes critiques qui l’ont vraiment descendu [Le Hey Joe de Johnny] ont dit : « quel génie, c’est formidable, le meilleur guitariste qu’on ait jamais entendu, etc ». C’est un homme que j’ai adoré. Est-ce que tu sais qu’il dormait avec sa guitare dans son lit ?

Alors que pensez vous de cette injustice criante ? Jimi génial, et Johnny nul, avec la même chanson, c’est dingue non, rhaaa, j’en suis tout révolté. Faites-vous votre idée vous-même. Hey Joe en français par Johnny et en anglais par Jimi, c’est quoi le mieux ?

Pour rappel, Hey Joe n’a pas été écrite par Hendrix. C’est une chanson aux origines un peu obscure, un peu comme The House of the Rising Sun dont la version française est le célèbre Pénitencier.

Je risque une hypothèse sur la version française. On la doit à Gilles Thibaut, le parolier de Comme d’habitude, qui a donné plusieurs tubes à Johnny, comme Requiem pour un fou ou Ma gueule, dans la veine du Johnny déglingue. Je pense qu’il savait ce que c’était qu’écrire des paroles qui se coulent dans une musique, mais là, je trouve la fusion plus qu’imparfaite. Je pense que c’est volontaire, une tentative de s’affranchir des règles pour souligner le côté « sauvage » de Johnny, ou du Johnny du moment. Tentative un peu ratée à mon avis, et il faut dire que Johnny n’était pas aidé par l’espèce de bastringue qui l’accompagne. Tandis que Jimi est bien en phase avec ses musiciens. Et puis il sait jouer de la guitare, c’est bien connu. Je vous propose une version de Johnny plus récente, avec un accompagnement plus soigné et fidèle à Jimi.

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Johnny téléphone

Le téléphone 14/24

La chanson du jour est Si tu me téléphones de Johnny Hallyday.

Je vous propose en bonus un extrait de Un jour aux courses des Marx Brothers. Groucho est un charlatan qui se fait passer pour le docteur Hackenbush. Le directeur du sanatorium décide d’enquêter au téléphone sur cet intrigant collègue. Mais Groucho parvient à pirater la conversation …

En bonus du bonus, la chanson du docteur Hackenbush.

1 – Le téléphone d’Elli & Jacno
2 – Prélude à l’après-midi d’un hygiaphone
2bis – Olga & Adieu Minette
3 – Dans le Bottin
4 – Lizzophone
5 – Téléphone À Téléphone mon bijou
6 – Le téléphone pleure (de rire)
7 – Get off the phone
8 – Babylone 21 29
8bis – Allo
9 – Le standard téléphonique
10 – Ne coupez pas mademoiselle
11 – Telephone de Lady Gaga
12 – Le jeu du téléphone
13 – L’amour au téléphone
14 – Johnny téléphone
15 – Téléphonez moi chérie
15bis – La voix humaine
16 – Phone numbers
17 – Le téléphone sonne
18 – Téléphone-moi
18bis – Propositions
19 – Ring Ring
20 – Appelle mon numéro
21 – When the phone stops ringing
22 – Téléphone-moi
23 – Busy line
24 – Tout va très bien

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Quoi ma gueule

Handicap et chanson 23/34

Et si Ma gueule de Johnny Hallyday était une chanson sur le handicap ? On ne sait pas très bien ce qu’elle a cette gueule. Paroles de Gilles Thibaut, peut-être le parolier le plus inspiré de Johnny, ou disons par Johnny.

1 – Quasimodo
2 – Belle
3 – L’homme qui rit
4 – Monsieur William
5 – One of us
6 – Tommy
7 – La femme tronc
8 – Les petits amoureux
8bis – Hélicon
9 – La noce des infirmes
10 – L’invalide à la pine de bois
11 – À quoi pense le réalisateur ?
12 – Une courte de Corbier
13 – Kekseksa Papa ?
14 – La mauvaise réputation
15 – Le bégaiement
16 – La jambe de bois
17 – Camille
18 – Corinne
19 – L’handicapé
20 – Il veut faire un film
21 – Tu n’en reviendras pas
22 – Complainte d’un infirme
23 – Quoi ma gueule
24 – Salut à toi l’handicapé
25 – La petite rivière
25bis – Le luneux
26 – L’enfant soleil
27 – Je te donne
28 – Ça ne tient pas debout
29 – Elle dort
30 – Ceux que l’on met au monde
31 – L’enfant différent
32 – Grand corps malade
33 – Le cachet
33bis – Salut à toutes
34 – Yes I can

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Common knowledge

Mathématiques et chansons 16

La spécularité infinie, ou « common knowledge » est un concept issu de la logique et de l’économie. Une information est dite « common knowledge » lorsque tout le monde la connait, que tout le monde sait que tout le monde la connait, que tout le monde sait que tout le monde sait que tout le monde la connait, et ainsi de suite à l’infini.

Il est assez difficile d’imaginer que la notion ait des applications ou seulement un sens. Comment se peut-il que tout le monde sache quelque chose, sans savoir que toute le monde le sait ? C’est pourtant possible, je vous donne un exemple. Imaginez une réunion de trois personnes. Deux d’entres elles ont un gros point noir sur le front, mais ne le savent pas. Donc, l’information A = « il y au moins une personne qui a un point noir sur le front » est connue de tous, puisque tout le monde voit au moins une personne avec un point noir sur le front. Par contre, tout le monde ne sait pas que tout le monde le sait. Car un individu X qui possède un point noir sur le front ne voit qu’une seule autre personne Y avec un point noir. Dans l’ignorance de son propre état, X ne sait pas si Y est au courant qu’il y a des gens avec un point noir sur le front. Mais si quelqu’un s ‘écrit « tu as un point noir le front », tout d’un coup, l’information devient « common knowledge » : tout le monde la sait, sait que tout le monde sait, sait que tout le monde sait que tout le monde la sait, etc.

Le concept a été formalisé par l’économiste Robert Aumann, mais on peut l’illustrer simplement par de surprenantes énigmes mathématiques comme le problème bien connu dit des Cocus de Bagdad, voir ici. Voir aussi la page wikipedia sur le sujet, bien mieux faite en anglais qu’en français, et qui présente une énigme similaire à celle des cocus de Bagdad.

Dans la vie courante, la notion est également importante, avec la notion de « secret de Polichinelle » et la contradiction apparente qu’elle recèle : un secret que tout le monde le connait. Ce paradoxe n’est qu’apparent car il perd son mystère pour qui connait le common knowledge : l’information « common knowledge », donc dite publiquement, est formellement différente de celle que « tout le monde sait », et les « secrets de Polichinelle » ne sont pas une illusion cognitive échappant à toute rationalité.

Maintenant, avançons pas à pas et en chansons dans la subtile hiérarchie de la spécularité.

Spécularité 1, Jean Gabin. Je sais.

Spécularité 2, Henri Salvador. Je sais que tu sais.

Spécularité 3, Patrick Gane. Je sais que tu sais que je sais.

Spécularité infinie, Johnny. Tout le monde sait que c’est un héros, et comme il le gueule assez fort tout en prétendant le contraire, tout le monde sait que tout le monde le sait, et etc jusqu’à l’infini de Johnny. Je ne suis pas un héros.

1 – Marie Mathématique
2 – Parallèles
3 – Booba, mathématicien du 100-8
4 – Tu fais trop de mathématiques
5 – Seul
6 – Si j’avais un piano
7 – Pourquoi la fatma l’a mis le feu ?
8 – Évariste
9 – Avec moins de clarté que de ferveur
9bis – Le chien du pope
10 – C’est quand qu’on va au pont-aux-ânes ?
11 – Pi
12 – Le théorème de l’électeur médian, l’art majeur et l’art mineur
12bis – Les arbres de Corot
13 – C’est bien ma veine
14 – Trois est un nombre magique
14bis – Great Teacher Issapa
15 – Pas des carrés
16 – Common knowledge
16bis – Everybody knows
17 – La preuve par trois
18 – Un zéro
19 – Rien
20 – New math
21 – Ma thématique
21bis – There a delta for every epsilon
22 – Compter
23 – La prof de math
23bis – L’enfant et les additions
24 – Deux fois deux font quatre
25 – Groupe d’automorphismes des chansons
26 – L’homme orange
27 – Mettre Euclide dans une poubelle
28 – La mémoire et les maths
29 – Lobachevsky
30 – Les valeurs approchées
31 – La vénus mathématique
32 – Mathématiques souterraines
33 – Logarithme 70
34 – Humour tautologique
35 – Quand j’étais petit, je n’étais pas grand
36 – Logical
37 – Permutation circulaire
38 – Contraposée
39 – Je serais pas Mistinguett si j’étais pas comme ça
40 – Les nombres négatifs
41 – Moins deux
42 – 7 est égal à -1 modulo 8
43 – Boby Lapointe, Euclide de la chanson
44 – That’s Mathematics
44bis – Amor Matemático

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Johnny Hallyday

En passant par la Halle Tony Garnier 3/5

Une fois, devant la Halle Tony Garnier, je suis tombé sur quelques gars sans âge, tatoués, avec des Kronenbourg, un air de grande gentillesse et une tête à avoir fait des conneries plus jeunes. C’était pour Johnny bien sûr. Ma gueule.

Sinon, j’ai déjà fait une série sur le plagiat en chanson, et en me documentant pour ce billet, j’ai trouvé ça sur Wikipedia :

Les droits d’auteurs de la chanson [Ma gueule] sont contestés devant les tribunaux. Pierre Naçabal, crédité en 1979 comme compositeur du titre, encouragé par son succès retentissant, comptant sur ses droits à venir, achète une maison. Mais il est poursuivi en justice pour plagiat par Philippe Bretonnière en raison de la ressemblance de la musique de Ma gueule avec une composition de ce dernier déposée à la Sacem en 1976. Alors que ses droits sont bloqués et avant même que la justice ne se soit prononcée, Pierre Naçabal se suicide.

En juin 1990, la justice rétablit Philippe Bretonnière dans ses droits et depuis, sur les disques incluant la chanson, c’est lui qui est désormais crédité comme compositeur de la célèbre chanson. Les rééditions à venir des disques antérieurs à cette décision, retiennent désormais les noms de Gilles Thibaut et Philippe Bretonnière, par exemple dans l’album live de 1979 Pavillon de Paris : Porte de Pantin, réédité en CD en 2003, sous la référence 077 195-213.

1- Mylène Farmer
2- JuL
3- Johnny Hallyday
4- Renaud
5- Boys bands

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Variations sur un prélude (de Bach)

J.-S. Bach dans la chanson 17/19

On explore aujourd’hui un peu plus le célèbre Prélude en do majeur, premier morceau du Clavier bien tempéré, déjà vu dans le billet précédent. Pour commencer, le pianiste Lang Lang nous explique quelques enjeux liés à son interprétation.

Encore Lang Lang. Son idée de respiration, je parie que ça a dû parler à Michel Jonasz qu’on aperçoit sur la vidéo …

On l’a déjà vu dans le billet précédent, le premier prélude de Bach a été beaucoup décliné. Il aurait inspiré Fuir le bonheur, de Serge Gainsbourg. Par Jane Birkin. Il y a bien une parenté, mais c’est quand même bien trafiqué.

Alexandre Astier, qui a consacré tout un spectacle à Bach, en a proposé une version au rythme un peu tordu. Amateurs de solfège, c’est du 15/16. Pour ceux qui ne comprennent pas ce que ça veut dire, retenez que c’est bancal mais que c’est fait exprès.

On entend le prélude dans Repent Walpurgis de Procol Harum, vers 3:00 sur la vidéo. Ça fait quand même un peu il y a un cheveu dans la soupe.

La version de Jacques Loussier. Je n’ai pas trouvé de version d’Edouard Ferlet, ça aurait été intéressant ce comparer leurs approches…

L’Ave Maria de Gounod est basé sur ce prélude, et d’après le site cover.info qui m’a bien aidé à préparer cette série, on en trouve 130 reprises : pop, chanson, variété, etc.

Par Tino Rossi, c’est pas mal du tout.

Par Bing Crosby.

Même Stevie Wonder s’y est collé.

On passe au kitch. Qui a eu l’idée de mettre la ligne de basse de Stand by me ? Et de mettre Johnny sur le coup ?

Et puis le spécialiste de Bach en variété. Dave, Marie mon rêve.


Pour finir, les meilleurs. Präludium und Fuge Nr. 1 C-Dur BWV 846. The Swingle Singers. À écouter ici.

1 – Un flingueur nommé Jean-Sébastien Bach
2 – Un tube de Bach
3 – Bach demeure dans un camion
4 – Encore du Bach par Frida Boccara
5 – Bach jazzman
6 – Bach swingue
7 – All you need is Bach
8 – Blondie is Bach
9 – Un métaleux appelé Bach
9bis – Bach, cet inconnu
10 – Bach popstar
11 – American Tune
12 – Un geek appelé Bach
13 – Un crabe appelé Bach
14 – Une fugue pas de Bach
15 – Bach s’invite chez les Le Forestier
16 – Maurane vs Gould
17 – Variations sur un prélude (de Bach)
18 – Un blagueur nommé Glenn Gould
19 – Répliques

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Les toponymes de Georges

Neuf devinettes (pas que sur Brassens) 7/10

Devinette du jour : Brassens cite souvent des toponymes. Environ 170 d’entre eux ont l’honneur de figurer dans au moins l’une de ses chansons. On va d’ailleurs consacrer une série à la géographie de Brassens un de ces jours. Le toponyme le plus cité est bien sûr « Paris » (directement dans 11 chansons, beaucoup plus par allusions), suivi par « Espagne » (9 chansons) et « France » (8 chansons). Mais quel est le quatrième de ce curieux palmarès ? Ce n’est pas facile à deviner, il est bien moins connu…

Question subsidiaire : de tous ces toponymes, un seul est en Amérique (Nord et Sud confondus). Lequel ?

Réponse à la devinette d’hier. On demandait dans quelle chanson Johnny Hallyday tombe dans un repli d’espace-temps. Bravo à Simon qui a trouvé le premier la bonne réponse. Il s’agit des Chiens de paille, où Johnny raconte un truc qui se passe « fin août, début juillet ». Enfin par là quoi, vers la fin du confinement.

1 – Devinettes
2 – Les premiers seront les premiers
3 – 13 à la douzaine
4 – Renaud dans le rap
5 – Brassens nous parle de chansons
6 – Johnny dans une faille spatiotemporelle
7 – Les toponymes de Georges
8 – Le plus cité
9 – Recollage
10 – Vers d’anthologie
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Johnny dans une faille spatiotemporelle

Neuf devinettes (pas que sur Brassens) 6/10

Devinette du jour : dans quelle chanson Johnny Hallyday tombe-t-il dans une faille spatiotemporelle, un repli de l’espace-temps ?

Réponse à la devinette d’hier. On demandait quelles chansons (à part Sambre-et-Meuse) sont citées deux fois dans les chansons de Georges Brassens. Bravo à Patrick Hannais, internaute de Villeurbanne, qui a trouvé les deux apparitions de La Marseillaise dans deux chansons assez obscures : Les châteaux de sable et Les patriotes. J’ajoute que les paroles de notre hymne national sont citées dans Corne d’Auroch (« on a su qu’il était enfant de la patrie ») et La mauvaise herbe (« quand le jour de gloire est arrivé »). Nadia, internaute de Meylan, nous propose Paroles paroles de Dalida et Alain Delon dans La complainte des filles joie, l’idée est excellente. Réponses refusées : Les prisons de Nantes, qui apparaissent bien dans La route aux quatre chansons, mais je n’ai pas trouvé l’autre apparition. Et Ne me quitte pas, dont l’apparition dans À l’ombre des maris me semble une coïncidence.

Ma réponse : un grand classique de la chanson paillarde, De profundis morpionibus. Il parait que ses paroles sont dues à Théophile Gautier. Elle est citée dans Les quat’z’arts et dans Le mécréant.

De profundis morpionibus, par la bien nommée Chorale CUCEC.

Le mécréant.

Les quat’z’arts.

1 – Devinettes
2 – Les premiers seront les premiers
3 – 13 à la douzaine
4 – Renaud dans le rap
5 – Brassens nous parle de chansons
6 – Johnny dans une faille spatiotemporelle
7 – Les toponymes de Georges
8 – Le plus cité
9 – Recollage
10 – Vers d’anthologie

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