Normaliennes, je vous aime…

Système éducatif – 2/5
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Vous avez été très nombreux à proposer des réponses à la devinette ! Un internaute anonyme propose une mystérieuse relation avec les élections américaines. Il me semble que Renaud parle plutôt prophétiquement des élections françaises (« Le bleu marine me fait gerber » dit-il). On me parle aussi du frère de Renaud, suposément normalien.  Peut-être, mais je penserais plutôt à son grand-père, voir ci-dessous. Bravo à NP, internaute de Lyon, qui trouve la bonne réponse.  Elle gagne un nescafé !

Voilà l’explication du lien avec le système éducatif. Ce grand gangster qu’est Renaud parle l’argot des pires loulous, bien sûr.  Dans ce flot, il laisse toutefois échapper un peu du jargon de l’élite la plus élitiste : celle des normaliens de la rue d’Ulm. Voyez plutôt :

« C’est pas d’main qu’on m’verra marcher
Avec les connards qui vont aux urnes
Choisir clui qui les f’ra crever.
Moi, ces jours-là, j’reste dans ma thurne. »

Et oui, la « thurne », c’est la petite chambre que l’État met à la disposition du normalien :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jargon_normalien

Renaud est-il inspiré par son grand-père Louis Séchan, professeur de grec à la Sorbonne ? Plus probablement, il cherchait une rime à « urne », ce n’est pas si simple (à moins de nous les les gonfler bien sûr).  Et on me dira que « thurne » est passé dans le langage courant. À quand une chanson sur l’archicubier, cet ancêtre de Facebook ?

Tout ça était peut-être un peu tiré par les cheveux. Pour me rattraper une chanson qui parle vraiment de l’École Normale Supérieure de jeunes filles de Fontenay-aux-Roses, et de ses étudiantes. Inutile de vous rendre à Fontenay pour les rencontrer, l’école a déménagé à Lyon. Fontenay aux Rose, paroles de Jean-Pierre Kernoa, musique de Maxime Le Forestier:

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