La chenille prend un Sambre-et-Meuse par la main

Plagiats en chanson 5/9
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En plagiant le chapitre « plagiat » de L’anthologie des bourdes et autres curiosité de la chanson française (ouvrage recommandé)  je découvre que la mélodie de Prendre un enfant par la main d’Yves Duteil serait un plagiat. Bigre. Écoutons.

Les premières notes seraient les mêmes que celles d’un pilier inoxydable de la Civilisation, La chenille, de la Bande à Basile. La mélodie commence plus ou moins pareil, excellent début pour mettre une troupe en mouvement.

Mouais, il y effectivement une similarité au début de la mélodie, mais de là à parler de plagiat… Toujours est-il que cette chenille ne serait elle-même qu’un plagiat d’un autre chant de marche pour troupe. J’avais remarqué ça tout seul quand j’ai passé Sambre et Meuse il y a quelque temps, ce grand standard de la musique militaire française. Là encore, il y a les même premières notes… Je vous le repasse.  Par André Dassary, plus connu pour être le créateur de Maréchal nous voilà, qui est aussi un plagiat, mais on en reparle l’année prochaine.

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La chanson, c’était mieux avant …

Incroyable mais vrai – 5/6
1 – 2 – 3 – 4 – 56 

Ne restent que :

– Didier Bourdon
– Charles Trenet

À marier avec :
– Une chanson ouvertement antisémite
– Une chanson qui demande que tous les immigrés chinois rentrent dans leur pays

Aujourd’hui, il y a une astuce. La chanson antisémite est chantée par Julien Dragoul, chanteur collabo imaginaire, joué par Didier Bourdon dans l’excellent sketch des Inconnus, Les chansons rétro. Tout le sketch vaut le détour : il y a de la chanson réaliste, du comique troupier raffiné par Bernard Campan, de l’opérette, un bel hommage de Pascal Légitimus à Joséphine Baker. Et l’odieux Julien Dragoul, dont la voix semble s’inspirer de celle de Maurice Chevalier, mais dont le parcours caricature plutôt celui d’André Dassary, l’interprète de Maréchal, nous voilà !. Ça commence vers 5min40s.

Vous noterez que c’est la première chanson de ce blog dont j’ignore le titre…