Johnny dans une faille spatiotemporelle

Neuf devinettes (pas que sur Brassens) 6/10

Devinette du jour : dans quelle chanson Johnny Hallyday tombe-t-il dans une faille spatiotemporelle, un repli de l’espace-temps ?

Réponse à la devinette d’hier. On demandait quelles chansons (à part Sambre-et-Meuse) sont citées deux fois dans les chansons de Georges Brassens. Bravo à Patrick Hannais, internaute de Villeurbanne, qui a trouvé les deux apparitions de La Marseillaise dans deux chansons assez obscures : Les châteaux de sable et Les patriotes. J’ajoute que les paroles de notre hymne national sont citées dans Corne d’Auroch (« on a su qu’il était enfant de la patrie ») et La mauvaise herbe (« quand le jour de gloire est arrivé »). Nadia, internaute de Meylan, nous propose Paroles paroles de Dalida et Alain Delon dans La complainte des filles joie, l’idée est excellente. Réponses refusées : Les prisons de Nantes, qui apparaissent bien dans La route aux quatre chansons, mais je n’ai pas trouvé l’autre apparition. Et Ne me quitte pas, dont l’apparition dans À l’ombre des maris me semble une coïncidence.

Ma réponse : un grand classique de la chanson paillarde, De profundis morpionibus. Il parait que ses paroles sont dues à Théophile Gautier. Elle est citée dans Les quat’z’arts et dans Le mécréant.

De profundis morpionibus, par la bien nommée Chorale CUCEC.

Le mécréant.

Les quat’z’arts.

1 – Devinettes
2 – Les premiers seront les premiers
3 – 13 à la douzaine
4 – Renaud dans le rap
5 – Brassens nous parle de chansons
6 – Johnny dans une faille spatiotemporelle
7 – Les toponymes de Georges
8 – Le plus cité
9 – Recollage
10 – Vers d’anthologie

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Le musée d’Athène

La chanson sexuellement explicite 5/18
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Bonne année à tous !

Mes lecteurs s’attendent sûrement à quelques chansons paillardes dans cette série. Mais la chanson paillarde parle plus de la langue française que de sexe me semble-t-il. Dans le Dictionnaire amoureux de la chanson française de Bertrand Dicale, à l’entrée « chanson paillarde », on lit :

La singularité de notre culture est d’avoir ajouté à la célébration chantée de l’acte de chair une virtuosité d’écriture qui, à la nécessaire outrance des motifs exposés, ajoute une recherche lexicale et narrative d’une exigence unique. La chanson paillarde est singulière par son alliance d’érudition et de grossièreté, de haute culture et de bas-ventre.

J’y consacrerai toute une série un de ces jours. Je ne voulais pas en mettre, mais puisque j’en parle… On a déjà passé Le père Dupanloup (ici), La foire à Besançon (ici), et L’artillerie de marine (ici) dans le blog. Aujourd’hui, je vous propose Le musée d’Athènes, meilleure illustration de la citation de Dicale (lui-même en cite quelques extraits dans son Dictionnaire). Par le groupe Les Crévaindieu.

Haute culture, mon œil… ces idiots confondent Caton et Platon. Sur le site extraordinaire de Xavier Hubaut consacré à la chanson paillarde, vous trouverez des indications historiques sur cette chanson. Vous verrez le texte de versions plus anciennes, attribuées à Théophile Gautier, ou publiées dans un recueil par un certain Germain Amplecas (pseudonyme de Guillaume Apollinaire). Tout le site est à visiter. Ici.

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