La sonate au clair de lune de Beethoven

La chanson, art majeur ou art mineur VI. Musique classique, chanson, et réciproquement, 12/18
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En chanson, on entend parfois une citation classique subreptice. Dans Les bonbons de Jacques Brel, au moment de « sur le kiosque on joue Mozart », l’orchestre se prend pour Mozart un quart de seconde.

 

Dans Couché dans le foin, une chanson de Mireille et Jean Nohain, il y a un emprunt rapide à Carmen de Georges Bizet (sur « Hélas le métier de toréador », vers 1:02). Je vous propose une interprétation par Pills et Tabet. On aperçoit Jean Nohain au début de la vidéo.

Dans Il fait des …, l’une des 87 chansons écrites par Édith Piaf, Yves Montand nous fait entendre quelques passages classiques, dont un petit bout de la Sonate au clair de lune de Beethoven, c’est vers la fin.

J’en profite pour vous repasser l’excellent sketch de Bernard Haller.

Il est vrai que cette sacrée sonate se prête volontiers à toutes sortes de massacres. Au kazoo, Joël Van Der Mark.

Puisqu’on parle de Beethoven, je vous raconte un souvenir personnel. En cours de solfège, la prof nous demande pourquoi à la fin de la Cinquième symphonie, l’orchestre joue plusieurs fois l’accord de tonique. J’ai répondu : « parce que Beethoven était sourd ». On m’a viré de l’école de musique.

Meuh non, on ne m’a pas viré, personne n’a entendu ma bonne blague. Et la vraie réponse c’était plutôt que vue la colossale quantité d’énergie harmonique accumulée, il fallait résoudre plusieurs fois.

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