La chanson, art majeur ou art mineur V. Les nanards de la chanson, 11/11
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Avertissement : ce billet ne contient aucun poisson d’avril.
Pour conclure cette série, le clip le plus kitschissime de tous les temps. Maya, Elle bronzait au lait de coco. Fenêtre ouverte sur tant d’arts majeurs : la chorégraphie en paréo, la veste à frange… Les féministes apprécieront : pour une fois, les danseurs sont plus déshabillés que la danseuse. Merci à tous les artistes passés dans cette série, sans vous la chanson ne serait pas la chanson, tout juste un art majeur, pas grand chose.
Sur le blog La Pop d’Alexandre & Etienne, je lis :
Un petit air des îles, un petit air d’ici. Un petit air glamour et petit air de sax’. Maya nous berce au son tropical du funk neo-soul 80’s romantique, allant chercher le sublime dans le kitch, quelque part entre Michel Berger, Laurent Voulzy, Gilberto Gil et Gilbert Montagné. Les plus perspicaces y auront peut être reconnu la co-production de Christophe Laurent qui avait déjà sévi en 1985 sur le là encore très sud américain Nuits Brésiliennes.
Sorti en 1987 et déjà dépassé par une production typée début 80’s que l’on peut retrouver sur des morceaux de french funk comme Visa Pour Aimer de Plaisir sorti en 1984, le 2ème degré est un plaisir coupable dont la pochette en est le manifeste artifice. On y entend aussi des sonorités rappelant le disco funk japonais 80’s de Piper et leur génial album Summer Breeze, son aîné de 4 ans.
Pressé en 45 tours, il comporte deux faces comportant deux versions du même morceau sensiblement. Ce sera malheureusement le seul projet de Christophe Laurent estampillé Maya.
Je vous passe Nuits brésiliennes de Christophe Laurent du coup… On n’entend pas trop sa guitare, mais on le voit regarder son manche !