1 scotch, 1 bourbon, 1 bière

Vin, alcool et ivrognerie 18/24

Aujourd’hui, nous lisons Cocher ivre, poème zutique d’Arthur Rimbaud, en vers de un pied s’il vous plait.

Pouacre
Boit :
Nacre
Voit :

Acre
Loi,
Fiacre
Choit !

Femme
Tombe,
Lombe

Saigne :
Geigne.
— Clame !

Pour ce billet sous le signe du nombre un, Marcel Zanini nous chante 1 scotch, 1 bourbon, 1 bière.

1 – Le vin
1bis – Je bois la bouteille
2 – J’ai bu
3 – Un ivrogne appelé Brel
4 – Chanson à boire
5 – En titubant
6 – Le vin me saoule
7 – La santé, c’est la sobriété
8 – Si tu me payes un verre
8bis – Le vin que j’ai bu
9 – Tango poivrot
9bis – Sur le Pressoir
10 – L’alcool de Gainsbourg
11 – C’est cher le whisky, mais ça guérit
12 – L’eau et le vin
13 – Sous ton balcon
13bis – Le sous et Le Houx
14 – Sacrée bouteille
15 – Le dernier trocson
15bis – Java ferrugineuse
16 – Commando Pernod
16bis – Cereal killer
17 – Six roses
18 – 1 scotch, 1 bourbon, 1 bière
19 – Vins d’appellation
20 – On boira d’la bière
21 – Ponchon pochtron
22 – Copyright apéro mundi
23 – Rapporte moi des alcools forts
24 – Je vais m’envoler

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Fautes de goût et décalages divers

La chanson sexuellement explicite 14/18
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La chanson sexuellement explicite est évidemment un espace privilégié pour diverses fautes de goût intentionnelles et autres décalages balourds. Par exemple, prenez l’homme le moins sexy du monde et faites lui chanter des bidules plus ou moins suggestifs entre de longues paires de jambes chaussées de cuissardes. Qu’est-ce qu’on rigole. Marcel Zanini, Tu veux ou tu veux pas ?

Je t’aime moi non plus, chanté par le chœur d’hommes de l’opéra Garnier, ça prend un relief bouffon. Cette reprise était la chanson-hôn préférée de Philippe Meyer il me semble.

Les sucettes encore, par l’ensemble vocal Garnier, dirigée par Gainsbourg en personne et présentée par Jacques Martin, probablement lors d’une de ses tentatives pour battre le record du mauvais gout dans la catégorie rire gras. Je ne vous sers pas une n-ième resucée  de l’histoire des Sucettes, y en a marre. Ceux qui ne connaissent pas peuvent aller voir ici.

À la décharge de Gainsbourg, il n’était pas le seul à écrire des paroles équivoques pour France Gall. La petite, en duo avec Maurice Biraud. Et croyez-le ou pas, les paroles sont de Robert Gall, père de la jeune France.

Puisqu’on parlait des Sucettes, je vous passe Banana split, un rien moins rabâchée et plutôt meilleure comme chanson. Lio, qui fait une entrée bien tardive au 745è billet du blog.

Une reprise toute récente, avec les Fatals Picards, et Lio la magnifique, bien sûr.

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Élégie à un rat de cave

Le silence en chanson 8/8
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Dernier post de notre série sur le silence en chanson. Je vous demandais le plus long silence dans une chanson française. Ma réponse, Georges Brassens, dans Élégie à un rat de cave. Écoutez bien le magnifique silence vers 0:43, presque deux mesures, presque trois secondes, et bien plus si ce « gras du bide de Moustache » ne le brisait pas d’un petit coup de baguette…

Sur la vidéo, on reconnaît Moustache à la batterie, Marcel Zanini à la clarinette et Joël Favreau à la guitare.

Dans le post 2bis de la série, je demandais une chanson citant Sambre et Meuse. Bravo à Pierre Delorme qui a trouvé une de mes deux  solutions, Lèche-cocu. L’autre, c’est  Les chateaux de sables, de Brassens aussiD’après le site de la sacem, la musique est de Gérard Bourgeois (parce que Brassens n’avait probablement le diplôme de compositeur au moment du dépôt !).

Les chateaux de sable, chanté par Maxime Le Forestier.

Si ce thème vous a intéressé, cliquez sur ce lien qui m’a bien aidé à préparer cette série :
silence-une-musique-a-nulle-autre-pareille

J’arrête là, parce que comme disait Ludwig Wittgenstein dans son Tractatus logico-philosophicus : « Sur ce dont on ne peut parler, il faut garder le silence ».

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