On célèbre un grand écrivain aujourd’hui. Partez pour une belle promenade de trente minutes. Le bestiaire de Paris. Musique de Francis Lai, avec les voix de Mouloudji, Magali Noël et bien sûr Bernard Dimey.
S’il vous reste deux minutes, essayez Paris mon camarade.
Tiens, j’aurais pu mettre ce qui suit dans la série sur les bouchers. Admirez l’attention au rythme, c’est vraiment de la poésie de parolier.
Le borgne était capable, et sans cérémonie, D’éventrer un chrétien pour trois ou quatre francs Un tueur a le droit de gagner bien sa vie Et d’arroser le coup le soir, au tapis franc
Coupe-gorge voisin des berges de la Seine, Où le chef enseignait à couper le jarret, Taverne sous la terre au creux du cours La Reine, Où la canaille aimait à rendre ses arrêts.
Le surin disparu, la balafre est vulgaire. Et le vin de Suresne a perdu son bouquet Même en l’Ile Saint-Louis, on ne saigne plus guère Monsieur de La Bretonne a déserté le quai.
Les Juifs et la chanson IV – Image des juifs dans la chanson 2/19
Quand le mot « juif » apparaît dans une chanson, c’est rarement pour désigner un personnage particulier, ou pour souligner une qualité prêtée aux juifs. On va le voir dans ce billet, le « juif » dans la chanson est souvent abstrait, insipide, à l’antipode du « gitan », personnage récurrent à la personnalité forte et affublé de nombreuses qualités (voir ici). Il y a peu d’exceptions, retournez voir le billet consacré à Georges Moustaki pour en trouver une (ici).
« Juif » apparaît donc souvent dans des chansons énumératives, avec d’autres peuples, ou simplement adossé au nom d’une autre ethnie, comme pour se mettre à distance d’un antagonisme ou pour dissiper toute suspicion de racisme. Dans ce contexte, « juif » et « arabe » sont souvent cités ensemble, l’un justifiant l’autre et inversement, ou l’excusant. Les exemples sont assez nombreux et chacun peut interpréter le phénomène selon sa paranoïa propre, je vous laisse à vos méditations.
Plus belle chanson de la collection, Claude Nougaro, Sonnet à Mouloudji. Vous noterez que techniquement, il ne s’agit pas d’un sonnet, puisque l’avant-dernière strophe contient quatre vers, et que dans la dernière un vers ne rime avec aucun autre, sans que cela ne produise aucune gêne à l’écoute, c’est le génie créatif de Nougaro.
On me prend pour vous On vous prend pour moi Ressemblance féconde Du Juif et de l’Arabe
Kabyle de la Butte Sarrazin de Toulouse Ainsi se répercutent Dans du noir et du rouge
Je serais anarchiste Comme vous, cher frangin, S’il n’y avait là, qui geint Dans ma vierge âme bistre
Un ange, qu’on ne peut nier Et qui tient à nous mettre Dans le même panier
Chanson la plus surprenante dans notre étude, magnifique exemple de chanson énumérative : Le zizi de Pierre Perret, seul tube que j’ai trouvé pour cette série (et en sens seul véritable « tube » de toute la chanson française).
Celui d’un marin breton Qui avait perdu ses pompons Et celui d’un juif cossu Qui mesurait le tissu Celui d’un infirmier d’ambulance Qui clignotait dans les cas d’urgence
Le mot « juif » apparaît parfois dans des listes de victimes du racisme, comme dans Monsieur Machin de Nino Ferrer.
Vous n’aimez pas les nègres Vous n’aimez pas les juifs Vous aimez les gueuletons Dimanche après la messe Monsieur Machin, vous êtes mort en naissant
Ou encore, Cannabis, toujours de Nino Ferrer.
La crasse et le vide La gueule et l’angoisse La guerre aux métèques Nègres, Juifs ou chiens Ça n’fait rien
Pour dénoncer la télé-poubelle, Louis Chedid va même jusqu’à mettre dans le même sac racistes et victimes du racisme, dans Reality-Show.
Je m’adresse à tous les charognards Qui tirent sur la corde sensible Les chasseurs de sensationnel Vautours de la télé-poubelle Qui mélangent dans le même shaker Juifs, skins, nazis, beurs
Plus positivement, les juifs sont souvent cités dans des chansons célébrant l’unité du genre humain. Par exemple dans Mélangez-vous Pierre Perret.
Femme pleine de grâce Quand l’étranger à l’entour de ta maison passe Noir, Blanc, Juif ou Berbère Laisse ton cœur désigner celui qu’il préfère
Ou encore dans J’ai embrassé un flic de Renaud.
Nous étions des millions Entre République et Nation Protestants et catholiques Musulmans, juifs et laïcs Sous le regard bienveillant De quelques milliers de flics
Ou encore dans Oye Sapapaya de Doc Gyneco
Je suis nègre, juif et communiste Allez leur dire aux lepénistes
Dans la géographie imaginaire de Jacques Brel (voir ici), il y a une petite place pour les juifs et les noirs. « Ni le courage d’être juif, ni l’élégance d’être nègre » dit-il dans Voir un ami pleurer. J’observe que le judaïsme est très discret dans l’œuvre de Brel, mais s’il respecte la règle non-écrite consistant à toujours évoquer « juif » avec un autre peuple, il est aussi le seul de tout ce billet qui n’est pas dans une neutralité complète, puisque fidèle à son habitude de prêter une personnalité à tel ou tel peuple, il associe « juif » à une qualité.
Hubert-Félix Thiéfaine utilise aussi le mot juif dans une chanson énumérative. Le titre de la chanson est peut-être une provocation (Je suis partout était un journal antisémite sous l’occupation)… mais peut-être pas, à partir d’une certaine dose de THC dans le sang, c’est difficile de savoir. La chanson aurait eu sa place dans la série sur la Shoah si je l’avais trouvée à temps. Je suis partout.
je suis partout dans le héros, dans le vainqueur le médaillé qui fait son beurre dans la fille tondue qu’on trimbale à poil devant les cannibales dans le train Paris-gare d’Auschwitz entre les corps des amants juifs dans ces millions d’enfants gazés qu’on voudrait me faire oublier je suis partout partout partouze tendresse en s.o.s. eros über alles
Pour conclure ce billet, Philippe Katerine, dont je réalise petit à petit en travaillant à mon blog que toute l’œuvre est une sorte d’analyse critique de la chanson, pousse le dispositif jusqu’à l’absurde dans Juifs Arabes.
Je vous rappelle que j’attends toujours vos vers préférés chez Brassens ! Je fais le point demain sur les différentes propositions.
Devinette du jour : quel alexandrin de Brassens est obtenu en recollant les titres de trois chansons ?
Réponse à la devinette d’hier. On demandait quelle célébrité a la particularité de voir son nom cité dans des chansons de Adamo, Alizée, Art Mengo, Pierre Bachelet, Barbara, Didier Barbelivien, Claude Barzotti, Bénabar, Benjamin Biolay, Georges Brassens, Jean-Roger Caussimon, Alain Chamfort, Julien Clerc, Vincent Delerm, Bob Dylan, Lara Fabian, Jean Ferrat, Léo Ferré, Serge Gainsbourg, Mark Knopfler, Serge Lama, Allain Leprest, Yves Montand, Mouloudji, Pascal Obispo, Pierre Perret, Renaud, Yves Simon, Charles Trenet et Zazie.
Il s’agit bien sûr de Paul Verlaine, bravo a Pierre Delorme qui a trouvé la réponse le premier, suivi de près par Patrick Hannais et Nadia (de Meylan). Simon me propose même une chanson à ajouter à la liste, Rive gauche d’Alain Souchon qui n’hésite pas à couper en deux le nom de ce pauvre Verlaine. Vous pouvez retourner voir la série qu’on a consacré à cet étrange phénomène, ici. Je ne vais pas vous passer toutes les chansons… Je me contente d’une des plus inattendues : Bob Dylan, You’re gonna make me lonesome when you go.
Et si vous ne me croyez pas, voici la liste des chansons, allez-y voir !
Pauvre Verlaine, Adamo À cause de l’automne, Alizée L’enterrement de la lune, Art Mengo En ce temps là j’avais 20 ans, Pierre Bachelet La Solitude, Barbara Gottingen, Barbara Hop Là !, Barbara L’absinthe, Barbara Dinky Toys, Didier Barbelivien Quitter l’autoroute, Didier Barbelivien Je ne t’écrirai plus, Claude Barzotti Remember Paris, Bénabar Si tu suis mon regard, Benjamin Biolay À Mireille [parlé, texte de Paul Fort], Georges Brassens L’enterrement de Verlaine [parlé, texte de Paul Fort, mais il existe des versions chantées], Georges Brassens Paris jadis, Jean-Roger Caussimon Jamais je t’aime, Alain Chamfort Hélène, Julien Clerc Les chanteurs sont tous les mêmes, Vincent Delerm You’re gonna make me lonesome when you go, Bob Dylan La différence, Lara Fabian Les poètes, Jean Ferrat Ma môme, Jean Ferrat Blues, Léo Ferré La fortune, Léo Ferré Paris, Léo Ferré À Saint-Germain des Prés, Léo Ferré Monsieur Barclay, de Léo Ferré Je suis venu te dire que je m’en vais, Serge Gainsbourg Metroland, Mark Knopfler Jardins ouvriers, Serge Lama Des éclairs et des révolvers, Serge Lama Neige, Serge Lama Pauvre Lélian, Allain Leprest Ma môme, ma p’tite môme, Yves Montand Rue de Crimée, Marcel Mouloudji Et bleu…, Pascal Obispo Je rentre, Pascal Obispo Ce qu’on voit… allée Rimbaud, Pascal Obispo L’arbre si beau, Pierre Perret T’as pas la couleur, Pierre Perret La femme grillagée, Pierre Perret Peau Aime [parlé], Renaud Mon bistrot préféré, Renaud Les gauloises bleues, Yves Simon Aux fontaines de la cloche, Charles Trenet Ohé Paris, Charles Trenet Adam et Yves, Zazie
Devinette du jour : quelle célébrité a la particularité de voir son nom cité dans des chansons de Adamo, Alizée, Art Mengo, Pierre Bachelet, Barbara, Didier Barbelivien, Claude Barzotti, Bénabar, Benjamin Biolay, Georges Brassens, Jean-Roger Caussimon, Alain Chamfort, Julien Clerc, Vincent Delerm, Bob Dylan, Lara Fabian, Jean Ferrat, Léo Ferré, Serge Gainsbourg, Mark Knopfler, Serge Lama, Allain Leprest, Yves Montand, Mouloudji, Pascal Obispo, Pierre Perret, Renaud, Yves Simon, Charles Trenet et Zazie ?
Les fidèles du blogs doivent pouvoir trouver facilement. Léo Ferré va jusqu’à citer notre mystérieuse célébrité dans cinq chansons, Barbara dans quatre.
Réponse à la devinette d’hier. On demandait quel toponyme est cité dans le plus grand nombre de chansons de Georges Brassens, après « Paris », « Espagne » et « France ». Bravo à Diego qui a le premier proposé la bonne réponse. Il s’agit de « Cythère », mentionnée dans six chansons. Je plains ceux qui ont cherché la réponse en écoutant systématiquement les douze albums de Brassens dans leur ordre de sortie, parce que la première occurrence de « Cythère » se trouve seulement à la 8e piste du 7e album ! En plus, les suivantes sont dans le 9e album, le 11e, puis dans divers inédits. Je vous passe Les amours d’antan, 8e piste du 7e album donc.
Les autres chansons : Je bivouaque au pays de Cocagne, L’andropause, Le bulletin de santé, Quatre-vingt quinze pour cent et S’faire enculer (où l’on remercie Brassens de ne pas nous avoir gratifié de la rime avec « clystère »).
Réponse à la question subsidiaire. Le seul toponyme désignant un endroit situé en Amérique (Nord et Sud confondus) cité par Brassens est « Pérou », dans Gastibelza, adaptation d’un poème de Victor Hugo. Bravo encore à Diego qui a trouvé le premier. JF nous propose l’Eldorado, qui apparaît dans Le père Noël et la petite fille. Son statut de toponyme est problématique, mais pourquoi pas… il y aurait donc deux toponymes américains chez ce sacré Brassens. Il est aussi question d’un « bar américain » dans Le moyenâgeux et une sorte de scène de western est racontée dans La visite, mais ça ne répond pas vraiment à la question. Sur la vidéo, curieusement Brassens oublie de dire « Pérou », comme s’il rechignait vraiment à nous parler d’Amérique !
La chanson, art majeur ou art mineur IV. Archéologie d’une question 9/16 1 – 2 – 3 – 4 – 5 – 6 – 7 – 8 – 9 – 9bis – 10 – 11 – 12 – 13 – 14 – 15 – 16
On vu dans le billet consacré à Béranger à quel point Flaubert l’exécrait. Mais est-ce que Flaubert avait quelque chose d’autre à dire sur la chanson ? Je n’ai pas trouvé grand-chose. Sinon qu’Emma Bovary meurt en chanson. J’ai lu ça dans un article d’Annie Ernaux, dans Variétés : littérature et chanson, sous la direction de Stéphane Audeguy et Philippe Forest. N°601 de la NRF.
Extrait de Madame Bovary.
Tout à coup, on entendit sur le trottoir un bruit de gros sabots, avec le frôlement d’un bâton ; et une voix s’éleva, une voix rauque, qui chantait :
Souvent la chaleur d’un beau jour
Fait rêver fillette à l’amour.
Emma se releva comme un cadavre que l’on galvanise, les cheveux dénoués, la prunelle fixe, béante.
Pour amasser diligemment
Les épis que la faux moissonne,
Ma Nanette va s’inclinant
Vers le sillon qui nous les donne.
– L’aveugle s’écria-t-elle.
Et Emma se mit à rire, d’un rire atroce, frénétique, désespéré, croyant voir la face hideuse du misérable, qui se dressait dans les ténèbres éternelles comme un épouvantement.
Il souffla bien fort ce jour-là,
Et le jupon court s’envola !
Une convulsion la rabattit sur le matelas. Tous s’approchèrent. Elle n’existait plus.
Selon Annie Ernaux, cette intrusion d’une petite chansonnette ajoute au côté « simple et sublime » de sa mort. On peut aussi y voir un « curieux symbolisme » : une chanson simplette, chantée par un infirme hideux, requiem grotesque à une âme empêchée de s’élever, jusqu’à la fin. Et Annie Ernaux de se demander quelle chanson « serait la plus terrible à entendre » sur son dernier lit. Elle cite Histoire d’un amour, de Dalida, Mon Dieu d’Édith Piaf, Un jour tu verras de Mouloudji, et C’est extra de Ferré. Et la Bamba triste alors ?
Dans Une chanson de Rétif et sa réécriture par Flaubert, Revue d’Histoire littéraire de la France, 91e Année, No. 2 (Mar. – Apr., 1991), pp. 239-242 Anthony Williams retrace l’histoire de La chanson de l’aveugle. Elle est de Restif de La Bretonne, et personne ne sait comment Flaubert la connaissait. Il l’a un peu modifiée, les corrections ont été retrouvées dans ses notes. Personne ne sait pourquoi. En général, Flaubert était très critique avec la poésie : il y a des pages entières de corrections des vers de Louise Collet dans sa correspondance, il ne les trouvait pas assez « roides » selon son expression.
Pour trouver une chanson que Flaubert a peut-être chantée, il faut hélas se rabattre sur Béranger, retour à la case départ.
À Louis Bouilhet, le 13 mars 1850, à bord de notre cange, à 12 lieues au delà de Syène.
P.S. – Si tu veux savoir l’état de nos boules, nous sommes couleur de pipe culottée. Nous engraissons, la barbe nous pousse. Sassetti est habillé à l’égyptienne. Maxime, l’autre jour, m’a chanté du Béranger pendant deux heures et nous avons passé la soirée jusqu’à minuit à maudire ce drôle. Hein ! comme la chanson des « Gueux » est peu faite pour les socialistes et doit les satisfaire médiocrement !
Voici l’heure tant attendue de la solution. Comme vous l’avez deviné, les chansons de la série présentaient toutes une faute de liaison. Comme dans « ce n’est pas-t-à moi, je ne sais pas-t-à qui est-ce ». La fin de cette phrase aurait donné le mot « pataquès », dont le sens premier désigne une faute de liaison. Qu’on appelle aussi « cuir » ou « velours », d’où le titre de l’énigme CPV : cuir, pataquès, velours. En fait chacun de ces mots désigne une faute différente, je vous épargne les détails, voir ici.
Je vous propose maintenant un examen détaillé des chansons passées au long de cette énigme, avec quand c’est possible des versions des chansons sans la faute.
Dans Mon amant de Saint-Jean, les doux mots d’amour sont « dits-t-avec les yeux ». Si ça vous chauffe les oreilles, rabattez vous sur la version de Marcel Mouloudji accompagné par Marcel Azzola, la faute n’y est pas… Pour une fois que Marcel ne chauffe pas (nos oreilles)…
Dans Le métingue du métropolitain, ce coquin de Maurice Mac-Nab, auteur des paroles, a glissé :
Peuple français, la Bastille est détruite, Mais y a-z-encor des cachots pour tes fils !
Dans Drouot, Barbara laisse échapper « on avait mis-t-aux enchères ». Dans sa récente interprétation, Gérard Depardieu évite la faute :
Dans Les poupées, on entend « c’est pas-t-à moi », pataquès paradigmatique s’il en est. Dans Corne d’Auroch de Georges Brassens, on entend :
Alors sa veuve en gémissant coucha-z-avec son remplaçant.
Notez que dans la reprise punk-rock par Brassens’s not dead, la faute est corrigée ! Merci messieurs les punks.
Dans Mon truc en plumes, on entend : « plumes de-z-oiseaux, de-z-animaux ». Si vous avez voyagé à l’île de la Réunion, vous avez sûrement remarqué les magasins de nourriture pour z’animaux. Si c’est le cas, vous êtes un vrai z’oreille.
Dans À jeun de Jacques Brel, on entend :
Guili, Guili, Guili, Viens là mon petit lit Si tu ne viens pas-t-à moi C’est pas moi qui irai-t-à toi
Dans Pas de boogie woogie, on entend « Reprenez-r-avec moi tous en chœur ». Cette faute est recensée sur plusieurs sites internet consacrées aux fautes dans les chansons. Il s’agit probablement d’une bourde en studio, parce que dans les versions live que j’ai pu écouter, la faute n’est pas présente. Comme dans ma préférée (à propos, retournez voir la série sur le silence en chansons, celle-là aurait bien été dedans).
Dans Le soldat Moralès, il y a beaucoup de fautes de liaisons dans le préambule parlé, mais aussi une dans la chanson proprement dite : « Toi qui voulait voyager, te voilà-z-éparpillé »
La chanson Sur le Mireille commence par « J’étais venue-z-en Avignon ». Et Babx nous chante dans la pub pour son album « un jour je serai-z-une icône » (prédiction qui ne s’est pas réalisée d’ailleurs).
Voilà, partez à la pêche aux cuirs, pataquès et velours, et ramenez moi vos trouvailles. Je vous laisse à vos conjectures quant au caractère volontaire ou non des différents pataquès, dont on continue à parler dans le prochain billet.
Encore une petite chanson sur les gitans, belle interprétation de Mouloudji, Mon pot’ le Gitan.
Savez vous que Mon pote le Gitan est aussi un film avec Louis de Funès de 1959 ? Sur l’extrait, vous reconnaitrez sans peine le petit air que siffle le gitan avec la grosse clef à molette…