Les hyper-poncifs de Vincent Delerm

La chanson, art majeur ou art mineur II. Du poncif en chanson, 9/12
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Après les méta-poncifs d’Alain Souchon, Vincent Delerm invente les hyper-poncifs, avec par exemple la banalité radicale d’une phrase aussi bête que « on n’a rien compris au sujet », mille fois rabâchée par des milliers d’élèves, si peu poétique qu’elle en produit même un effet de surprise… surtout quand elle est enchâssée dans une musique plus écrite qu’il n’y parait. Essayez de chanter Les filles de 1973 sous la douche juste pour voir…

Puisque je parle musique, notez la parenté de la chanson du jour avec les musiques de film de François de Roubaix :

Dans Fanny Ardant et moi, Delerm joue avec les poncifs en adossant l’un contre l’autre deux mythes incompatibles. D’un côté, la grande artiste, fatalement vouée à un romantisme élitiste. De l’autre, la vie de couple forcément minable de tout un chacun.

À propos, et si toutes ces histoires d’art majeur/mineur n’étaient qu’affaires de goût ? Réponse définitive dans Les gouts musicaux, sketch de Vincent Delerm.

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Messagères d’aujourd’hui

Les secrétaires 4/4
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Les secrétaires sont bien sûr un rouage essentiel des entreprises, comme expliqué dans ce merveilleux petit film datant d’une époque où l’on savait encore faire des publicités.

Vous avez remarqué ces beaux slogans : « votre joie est proverbiale », « votre bonheur est nuptial », « votre intérêt est capital », waouh ! Pour plus d’information sur le clip de la Société Générale, voyez ici. Vous apprendrez par exemple que la musique est de François de Roubaix, compositeur de plusieurs musiques de film, auquel Vincent Delerm rend un bel hommage : François de Roubaix dans le dos, dans un décor étonnamment proche de notre petite pub… Et restez bien en ligne, à partir de demain, il y a une énigme sur le blog !

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