Quand le rythme devient envahissant 3/6
1 – 2 – 3 – 4 – 5 – 6
Encore un peu de rythme à côté de la plaque. Avec la grande vague rock des année 1960, Elvis Presley s’est retrouvé un peu démodé. Son impresario, le colonel Parker, organisa un « come back » en 1968, sous forme d’un show de Noël à la télévision, préfiguration des fameuses sessions « unplugged » de MTV. Ce fût un succès retentissant, on trouve tout ça sur youtube. Un certain Lance LeGault, acteur ayant sympathisé avec Elvis sur des tournages quelques années auparavant, fut autorisé à jouer un peu de tambourin sur une chanson. Il resta tout le concert. Si vous y prêtez attention, vous le verrez assis sur le côté, avec son faux air de Michael Caine et son petit tambourin énervant. Séquence culte comme dit le souverain poncif.
Un grand merci à Gilles, bibliothécaire itinérant, pour m’avoir rapporté cette étrange histoire. D’abord Thats alright mama, beau numéro de charme. Et puis Blue Suede Shoe’s, le plus vénérable standard du rock’n roll, où le tambourin est tout spécialement inadapté.