Si j’étais un homme

Paralipomènes de maths 7

Le sujet qui passionne le plus les lectrices et lecteurs de ce blog, ce sont les questions de genre : sexisme, féminisme, misogynie, etc. La preuve : les billets les plus visités sont Jacques Brel est-il misogyne ? et Georges Brassens est-il misogyne ? passés dans la série sur les chansons sexistes ou féministes. Les habituées du blog peuvent aller les relire, je les enrichis de temps en temps puisqu’ils sont souvent visités. Série dans laquelle j’ai oublié de passer l’une des chansons les plus intéressantes sur le sujet, car sujette à débat. On peut en faire une lecture féministe ou au contraire machiste : Si j’étais un homme, paroles et musique de Diane Tell (qui fait son entrée au 1604e billet de ce blog !). Je vous épargne les explications de texte, je trouve que la chanson parle d’elle-même.


Alors, célébration de la femme objet, ou au contraire révolte devant le constat amère que « quand on femme, ces choses-là ne se font pas » ? Cette ambiguïté prête le flanc à toutes sorte de parodies. D’abord par Marie Reno et Laura Domenge.


Stéphane Rousseau inverse le dispositif dans Si j’étais une femme.


Interview de Diane Tell par André Manoukian, qui souligne notamment les qualités musicales éminentes de cette chanson à la grille d’accords et aux modulations spécialement retorses. C’est effectivement assez rare dans le répertoire des tubes de variétés d’entendre une chanson avec des harmonie aussi riches, et d’autant plus réussie qu’on n’a pas l’impression d’entendre une chanson « compliquée ».

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