La basse est très en avant

Peut-on chanter en français – 24

Suite des citations d’Yves Simon des billets précédents :

Il y a un truc très important pour la musique rock. La basse est très en avant, donc elle prend beaucoup de place dans l’espace sonore. Et les anglais chantent beaucoup du nez. C’est nasal la langue anglaise. Ils chantent, on les entend bien, et on entend la basse. Tandis que si on veut faire la même chose en français, c’est-à-dire une basse assez forte et chanter normalement comme on est en train de parler, il faut faire un choix. C’est la basse ou la voix. C’est pour ça qu’elle se prête bien au rock’n roll la langue anglaise. […] J’ai chanté dans ma langue, c’est-à-dire le français.

J’ajoute une citation de Louis Chédid au micro de Benoit Duteurtre, à propos de la musique des années 1960.

Moi les chanteurs français j’aimais bien mais sans plus. Et un jour, j’ai entendu Initials BB à la radio, et là je me suis dis, pour la première fois, j’ai entendu un type qui chantait en français comme les anglais. 

Je profite de ces deux citations pour étudier la ligne de basse de Initials BB. Elle est très présente en contradiction avec la théorie d’Yves Simon. On notera quand même pour sauver sa théorie que sur les refrains en anglais, la basse marque quasiment tous les temps, sans pour autant gêner la clarté du texte. Tandis que sur les couplets en français, elle est syncopée en fin de mesure pour retomber brièvement sur le premier temps. Le gros du texte est au début de chaque mesure, ce qui fait que la basse prend en charge des sortes de réponses au texte sans le gêner. C’est assez bien fait, l’arrangeur, Arthur Greenslade, est anglais et la musique emprunte son thème à la Symphonie du nouveau monde de Dvořák.

Documentaire sur la chanson ici :

Dans Couleur café, la ligne de basse est bien présente pendant que Gainsbourg chante, mais s’arrête pour laisser entendre les choristes sur les refrains. Comment faire une théorie avec un tel fatras …

Bon, je n’ai pas le temps d’éplucher toutes les lignes de basses de toutes les chansons de Gainsbourg, je cède l’idée gratuitement pour un mémoire de master de musicologie.

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Les mots n’ont aucune importance (en cette circonstance)

Peut-on chanter en français – 1

À l’heure où approchent les élections, le Jardin, jaloux des audiences de la télé poubelle, s’essaie au buzz identitaire le plus nauséabond, avec une question qui remue les profondeurs de notre roman national. Ou plutôt en l’espèce de notre romance nationale : peut-on chanter en français ? Explicitons la question: la Langue Française, ce monument qui a tant donné à la littérature mondiale, serait-elle inapte à chanter ? L’anglais et ses « oh yeah » et ses « she loves you » serait-il doté de la faculté magique de se fondre sans effort dans toute musique syncopée ou simplette ? Tandis que le français, ce géant littéraire empêtré dans ses conjugaisons, son accent tonique anémique, ses règles et ses voyelles nasales serait condamné à une grandiloquence méprisante et académique.

Voilà ce qui expliquerait que la France a un peu raté le grand tournant de la révolution rock (voir ici) et a perdu depuis longtemps sa place dominante dans les cultures populaires internationales. On va voir que ce débat est bien plus ancien que la vague yéyé, que la vague jazz des années 1920, ou même que la « vague ragtime » du début des années 1900, bien oubliée aujourd’hui. Des textes assez anciens alimentent ce débat, dans un mélange paradoxal et détonnant entre un chauvinisme littéraire mégalomane et un complexe d’infériorité musical qui confine parfois à la haine de soi. Mais ne divulgâchons pas les prochains billets…

Alors, peut-on chanter en français ? Première pièce à conviction de ce vieux débat, Groove baby groove, d’un Michel Jonasz au top de son inspiration. Michel Jonasz raconte que cette chanson est autobiographique, voir sa longue interview au micro de Benoit Duteurtre.

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André Bézu

La CFPQ (chanson française pas de qualité) 5/9

Aujourd’hui, on attaque fort. Avec Bézu. La queuleuleu, une chanson composée par Guy Lux.

Que dire pour la défense d’André Bézu ? Je laisse la parole à Hervé Vilard, au micro de Benoit Duteurtre.

André, c’était mon grand ami, mon grand frère. On était né le même jour. Notre André buvait beaucoup. Il avait des raisons de boire parce qu’il avait été le grand attaché de presse de Paris. À Paris, il savait s’occuper des artistes. Son dernier film dont il s’était occupé, c’est Les valseuses. Il s’occupait beaucoup de Louis de Funès, d’Oscar, de La cage au folles, […]

Un jour, il a été dénoncé au fisc, je ne sais pas par qui, mais il s’est retrouvé sur la paille. Je le voyais perdre l’équilibre, et Nougaro et moi l’avons engagé pour qu’il soit notre « détaché de presse ». On le payait pour ne rien faire. Et par contre, je le voyais marcher sur ses smokings. Exactement, il rentrait chez lui, Il marchait sur ses smokings. Il ne pouvait plus ouvrir sa porte, son service de presse bloquait sa porte. C’était un désastre.

Un jour Guy Lux lui a dit, « mais écoute, avec tous les services que tu m’as rendu, il ne faut pas que tu restes comme ça. Il a fondé La classe pour André Bézu. C’est un grand personnage, d’une intelligence, j’allais dire suprême. Il était très intelligent, et délicat. C’est un lion, mais c’était un lion battu.

Je vous propose la version de Philippe Katherine (mais est-ce de qualité ?).

Encore un peu d’intelligence suprême. La bézumania.

1 – L’hérésie simoniaque
2 – Sardou le détesté
3 – Chantal Goya
4 – Brassens contre Tino Rossi
5 – André Bézu
6 – Rousseau
7 – HAL
8 – Patrick Bruel
9 – Le fan club de Serge Lama

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Chantal Goya

La CFPQ (chanson française pas de qualité) 3/9

Je demandais dans le billet précédent laquelle de Barbara et de Chantal Goya était fan de l’autre. Vous l’avez tous deviné, Barbara était évidemment fan de Chantal Goya, voilà qui remettra bien des pendules à l’heure. Lisez donc cette interview Jean-Jacques Debout, mari et auteur de nombreuses chansons de Chantal Goya. Au micro de Benoît Duteurtre, dans l’excellente émission Étonnez-moi Benoît.

BT : Je peux vous assurer que je l’écoute en boucle chez moi, mes voisins le savent. Ça me met en transe. Merci Jean-Jacques Debout, merci Chantal Goya pour cette extrait de La planète merveilleuse. Un de vos nombreux spectacle. Mais il y a quand même, non mais sans blague, cette magie de la couleur enfantine dans l’utilisation des chœurs, du rythme, c’est aussi le travail de votre ami Jean-Daniel Mercier.

JJD : Oui, je vivais autant chez lui qu’il vivait à la maison. Parce qu’il m’a suivi pendant toute la grande époque des spectacles, et lui confiais tout. Je l’avais connu chez Vogue, il était le pianiste de Jacques Dutronc. Il avait fait le fameux arrangement d’Antoine, les Élucubrations.

BT : Il est devenu l’arrangeur de vos spectacle avec Chantal Goya.

JJD : Oui, et Chantal l’aimait beaucoup, elle me disait : voilà quelqu’un qui te comprend vraiment très bien.

BT : Et je ne suis pas le seul fan chez les grandes personnes, parce qu’il parait que Barbara adorait tout ça ?

JJD : Barbara elle venait à tous les spectacles. Elle louait un petit car, à Précy-sur-Marne, et elle amenait tous les enfants de Précy-sur-Marne. Et il y en a deux comme ça : Barbara, elle venait dès qu’elle le pouvait à tous les spectacle, et à la fin elle montait sur scène avec les enfants. Et elle disait à Chantal, emmène-moi dans les étoiles avec toi, je veux partir dans les étoiles avec toi. Et Louis de Funès venait avec ses petit-enfants. Il adorait ce spectacle. Et Jean Poiret aussi, qui pleurait dans la loge tellement il était ému.

Bigre. Sinon, la chanson que Benoît Duteurtre écoute en boucle au grand dam de ses voisins, c’est Le chat botté.

Dans l’œuvre de Chantal Goya, ma préférence va aux duos avec Thierry Le Luron. Une fille de Provence.


Je vous recommande le best of de l’INA.

Les amateur de culture plus cultivée peuvent se consoler avec la bande originale de Masculin féminin, de Jean-Luc Godard. Interdit au moins 18 ans à sa sortie.

1 – L’hérésie simoniaque
2 – Sardou le détesté
3 – Chantal Goya
4 – Brassens contre Tino Rossi
5 – André Bézu
6 – Rousseau
7 – HAL
8 – Patrick Bruel
9 – Le fan club de Serge Lama

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Mick Micheyl

La chanson, art majeur ou art mineur VIII. Chanson et peinture 16/17

Mick Micheyl, un peu oubliée aujourd’hui, a mené de front plusieurs carrières : peintre, auteure, chanteuse, sculptrice, …

Vous pouvez écouter l’émission que lui a consacré Benoît Duteurtre, le 6 juillet 2019, ici.

1 – Pourquoy n’aura mon langage, son or et ses douces fleurs ?
2 – Être Dieu
3 – Brel à Gauguin
4 – Goya et la chanson
4bis – Goya bis
5 – La peinture en bâtiment est-elle un art majeur ?
6 – Figure mythique du peintre
7 – Van Gogh, peintre par excellence de la chanson
8 – Autres personnages de peintres
9 – Les arbres de Corot
10 – Regard impressioniste
11 – La Joconde
12 – Nicolas Schöffer
13 – Ekphrasis
14 – Serge Rezvani
15 – Nino Ferrer
16 – Mick Micheyl
17 – Serge Gainsbourg

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Goya et la chanson

La chanson, art majeur ou art mineur VIII. Chanson et peinture 4/17

Vous savez tous bien sûr que Pascal Obispo est l’anagramme de Pablo Picasso. Mais il y a des liens bien plus profonds entre chanson et peinture. Lisez ce que racontait une certaine Chantal de Guerre, au micro de Benoît Duteurtre en avril 2019.

Mon père m’avait dit, je t’en supplie ne t’appelle pas de ton vrai nom, parce que si ça ne marche pas […] Chez Guy Darcan, une personne fabuleuse, dans le salon il y avait un vrai Goya. Il y avait du monde : Frank Sinatra, on se retrouvait tous comme si on s’était toujours connus. Il y avait au mur un très beau Goya, un vrai Goya. Il y avait un petit garçon avec une collerette blanche comme le fait si bien ce grand peintre. Et qui me ressemblait un peu. Et il m’avait dit “elle devrait s’appeler Chantal Goya ta femme”. Voila, c’est comme ça que c’est venu.

goya-le-pantin

Voilà comment on devient Chantal Goya ! Allain Leprest et François Lemonnier nous chantent Goya (le peintre Francisco de Goya, pas Chantal).

Mais je n’oublie pas les fans de Chantal Goya dans ce billet. Ses premières chansons : Une écharpe, une rose et C’est bien Bernard.

1 – Pourquoy n’aura mon langage, son or et ses douces fleurs ?
2 – Être Dieu
3 – Brel à Gauguin
4 – Goya et la chanson
4bis – Goya bis
5 – La peinture en bâtiment est-elle un art majeur ?
6 – Figure mythique du peintre
7 – Van Gogh, peintre par excellence de la chanson
8 – Autres personnages de peintres
9 – Les arbres de Corot
10 – Regard impressioniste
11 – La Joconde
12 – Nicolas Schöffer
13 – Ekphrasis
14 – Serge Rezvani
15 – Nino Ferrer
16 – Mick Micheyl
17 – Serge Gainsbourg

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Michel-Maurice Lévy

La chanson, art majeur ou art mineur VI. Musique classique, chanson, et réciproquement, 17/18
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Je vous propose aujourd’hui un aperçu rapide de la double carrière de Michel-Maurice Lévy, compositeur tout à fait sérieux du début du XXe siècle, mais qui ayant du mal à faire jouer ses œuvres s’est lancé parallèlement dans une carrière de fantaisiste sous le pseudonyme de Bétove. Vous pouvez écouter l’émission que lui a consacrée Benoît Duteurtre le 27 janvier 2018, ici.

Quelques succès drolatiques de Bétove, notamment ses pastiches de « grande » musique. Abouche ta bouche avec ma bouche, parodie de comédie musicale à l’américaine.

Vieille chanson bretonne.

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SOS

Ambitus, tessiture et notes extrêmes 1/11
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C’est la rentrée, après la longue énigme de l’été, les séries thématiques reprennent. Tout comme l’an dernier, il y aura un super-thème (révélé dans quelques jours) qui durera toute l’année, entrecoupé d’autres séries. C’est le moment idéal pour faire un peu de publicité à votre blog préféré : un petit partage Facebook, un envoi à vos bons amis. Vous n’aimez pas ce blog ? Envoyez-le à vos ennemis, je prends tout le monde.

Toutefois, je vous préviens : le blog souffre d’un mal aigu et il y aura des conséquences graves. Et oui, on étudie l’ambitus à partir d’aujourd’hui. L’ambitus, c’est l’écart entre la note la plus aiguë et la plus grave d’une chanson, d’un chanteur, d’un instrument, ou de n’importe quoi qui produit des notes de musique. Quelques chansons sont connues des amateurs de karaoké pour leur grand ambitus. Les chanter relève d’un exploit requérant de bonnes prédispositions et une technique vocale sûre.

L’exemple le plus connu est probablement le SOS d’un terrien en détresse. Amateurs de solfège : son ambitus est de deux octaves et une quinte. Bravo à Daniel Balavoine, créateur de cette chanson. D’après le témoignage de Luc Plamondon, auteur des paroles, il manquait une grande chanson au personnage de Johnny Rockfort dans l’opéra rock Starmania. Il a écrit des paroles et a demandé à Michel Berger (compositeur de cet opéra) une musique à la mesure des possibilités vocales de Balavoine. Le SOS est donc la dernière chanson composée pour Starmania… Pour en savoir plus, écoutez l’émission Étonnez-moi Benoît du 13 mai 2017, avec une longue interview de Plamondon par Benoît Duteurtre. Ici.

Bravo aussi à Grégory Marchal et aux autres aventuriers de l’ambitus qui ont pu chanter le SOS du Terrien en détresse. Grégory Lemarchal prend la chanson un demi-ton au-dessus de Balavoine. Il faut dire qu’il est à la peine dans le grave : il n’arrive pas à timbrer les notes les plus basses, qui sont un peu sacrifiées. Mais sa version est assez propre, surtout pour du live, et paix à son âme. Ça se termine sur une tierce picarde, petite porte ouverte vers le kitsch.

Puisqu’on parle de kitsch, je vous propose aussi la version du chanteur kazakh Dimash Kudaibergenov, lors d’une émission de télé-réalité chinoise. Il est un demi-ton plus haut que Marchal, et donc un ton plus haut que Balavoine. À chaque aigu, on nous montre la déconfiture de ses adversaires… J’adore, c’est un hymne à l’angoisse existentielle des bricoleurs : « pourquoi je visse ? ».

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Henri Salvador n’est pas le plus grand bluesman français

Qui est le plus grand bluesman français ? 7/8
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On a peut-être fait fausse route. Peut-être qu’il n’y a pas de blues français, tout simplement. Parce qu’il n’y a pas de champs de coton en France, parce qu’il n’y a qu’une très ancienne Orléans. Et on n’a pas de descendants d’esclaves noirs… mais si on réfléchit, il y a bien des descendants d’esclaves noirs en France, à la Guadeloupe, à la Martinique, etc. Si c’est là qu’il fallait chercher le plus grand bluesman français ?

J’ai un peu cherché dans cette direction, c’est une fausse piste. Pourquoi les Antillais feraient-ils du blues d’ailleurs ? Pointe-à-Pitre est à 2000 km de la Nouvelle-Orléans et on ne demande pas à Cabrel de chanter de  l’Occitan ou à Johnny du belge. Et puis les Antilles françaises ont inventé la biguine et le zouk. Voilà ce qu’écrit Bertrand Dicale sur le zouk dans son Dictionnaire amoureux de la chanson française.

[…] cette musique inventée à Paris par trois Guadeloupéens (Jacob Desvarieux et les frères Pierre-Édouard et Georges Décimus) va conquérir le monde, influencer durablement les musiques urbaines d’Afrique, de l’océan Indien et des Amériques latine et centrale, et pourtant ne sera considérée en France que comme une fantaisie pour dancing d’arrière-plage, quelque part dans les années 80. […] Alors on préfère ne pas percevoir qu’une révolution musicale porte la nationalité française. Et finalement, le reggae de Bob Marley est plus aisément soluble dans la culture française.

C’est vrai Monsieur Dicale : la France invente le zouk, chante son hymne national en reggae, mais ne parle que de blues ou de java dans les paroles de ses chansons, allez savoir pourquoi. Si vous vous intéressez aux Antilles et à la chanson française, je vous recommande l’émission de Benoit Duteurtre du 11 novembre 2017, avec comme invité Pascal Légitimus, en réécoute ici.

Il y a quand-même un célèbre blues, chanté et composé par un Antillais d’origine. Blouse du dentiste, musique de Henri Savador, paroles de Boris Vian. On reconnaît le genre parodique propre aux débuts du rock en France (voir notre série sur ce sujet, ici). The genius, Ray Charles en personne, n’en veut pas du tout au bon Henri.

Quel farceur vous faites Monsieur Salvador. Sans ça, vous seriez sûrement devenu le plus grand bluesman français. Et puis voilà du blues. Brownie McGhee, Pawn Shop Blues.

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Gogol, Mouna et Théodore Monod

Les chansons de Mai 6bis/9
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Vous avez peut-être remarqué une accélération de la parution des billets ces derniers jours ? C’est dû à une erreur, j’en avais casé deux le même jour, en conséquence de quoi j’ai dû un peu décaler et tasser tout ça.

En ce dimanche, un petit billet pour faire le point sur différentes choses. Tout d’abord, le sondage « quel est le chanteur le plus soixante-huitard ». Je n’ai eu que deux réponses : NP, internaute de Lyon 6è me dit Antoine, et Karim, internaute de Genève me dit Graeme Allwright. Et moi je dis Jacques Dutronc, cf le billet d’avant-hier. L’échantillon n’est pas statistiquement représentatif ! En fait, je me demandais si quelqu’un penserait à Dutronc… Mais tout ça n’a pas grand sens évidemment.

Karim de Genève (déjà cité) me signale une erreur dans le billet consacré à Aguigui Mouna. Gogol Premier n’est pas un groupe de rock, mais un chanteur. C’est corrigé. Dans le billet, je parlais du discours de Théodore Monod à l’enterrement de Mouna. Si vous ne savez pas quoi faire ce dimanche, je vous recommande l’émission de Benoît Duteurtre (en réécoute ici) consacrée à Alain Souchon. Il parle de sa chanson La vie Théodore, sur Théodore Monod justement.

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