Ivan Rebroff

Ambitus, tessiture et notes extrêmes 7/11
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Chez les hommes, la palme de l’ambitus revient peut-être à Ivan Rebroff, chanteur de formation classique, qui n’était pas loin non plus des cinq octaves.

Notez que de même qu’Ali G. évoque Maria Carey comme « grande chanteuse » implicite, les Deschiens font appel à Ivan Rebroff, et à ses prétendues « 7 octaves ! » (c’est plutôt 4 ou 5, ce qui est déjà exceptionnel).

Ce n’est pas une coïncidence si des comiques du monde entier citent des chanteurs à grand ambitus lorsqu’ils ont besoin d’un parangon de grand chanteur. Notons qu’Ali G., rappeur en toc imaginé par Sacha Baron Cohen, vient d’une banlieue bourgeoise et a pour vrai nom Alister Lesly Graham. François Morel (comme personnage des Deschiens) est un petit bourgeois provincial également. Selon la culture bourgeoise (telle qu’implicitement vue par les comiques en tout cas), toute valeur, y compris artistique, doit être quantifiable : la grandeur d’un chanteur se mesure objectivement à son ambitus. On avait déjà vu un phénomène similaire dans la série sur l’esprit d’épicerie et la révolution sexuelle, avec le nombre incroyable de chansons des années 1970 citant explicitement des âges toujours plus jeunes pour des rapports sexuels, comme mesure objective de scandale. Voir ici.

Pour finir, La légende des douze voleurs, par Ivan Rebroff. Notez sur la pochette du disque, le N à l’envers, qui se prononce « i » en russe, et n’a rien à voir avec le « N » de « Ivan » !

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12 commentaires sur “Ivan Rebroff

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