Colette Renard

L’énigme de l’été 2018, 62/63
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C’est la série d’été du Jardin aux Chansons. Je vous rappelle qu’on cherche ce qui se cache derrière 62 chansons… Aujourd’hui, dernier jour de l’énigme. Colette Renard nous chante Les Nuits d’Une Demoiselle.

Vous êtes peut-être surpris d’entendre en 1964 à la télévision des paroles aussi suggestives. En fait, la vidéo est un montage. Il y avait une version « soft » des paroles, pour la télé justement. Un internaute a eu l’idée de monter les paroles non censurées sur l’image de l’émission (ce qui explique les décalages sur la vidéo). Entre temps, la vidéo avec les paroles censurées a été à son tour censurée par YouTube, pour atteinte aux droits d’auteurs… Et ne reste non-censurée que la vidéo avec les paroles censurées si vous me suivez. Chemin tortueux de la censure qui finit par se censurer elle-même !

Mais tout ceci n’a rien à voir l’énigme. Solution demain.

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Yop la boum, tagada tsoin tsoin

Expressions et mots venant de la chanson : les sources et les robinets 10bis/13
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Dans un commentaire, Arnaud (internaute de l’Arbresle) nous propose l’expression « Yop’la boum, tagada tsoin tsoin ». On trouve Yop’la boum dans Prosper, chanson créée par Maurice Chevalier, déjà passée dans la série sur la prostitution ici. J’ai bien écouté, je n’entends pas tagada tsoin tsoin dedans, mais il y a peut-être d’autres versions …

On retrouve le tagada tsoin tsoin dans Ça c’est de la musique par Colette Renard.

Quant à l’origine de cette expression, je m’en remets à Georges Perec et son roman Un cabinet d’amateur. Ce merveilleux fatras labyrinthique raconte l’histoire d’un richissime américain d’origine allemande, collectionneur de tableaux berné par ses conseillers. Extrait :

La plupart de ces conseillers étaient allemands ou américains, peut-être par xénophobie ou chauvinisme, mais plus vraisemblablement pour des questions de langue ; de fait, on trouve parmi eux quelques Anglais (dont John Sparkes, qui rédigea l’excellent catalogue de la collection de peintures du collège de Dulwich), trois Suisses (Reinhardt Burckhardt, conservateur du musée de Bâle, qu’il ne faut pas confondre avec son cousin lointain Jakob, l’historien d’art ami de Nietzsche, le peintre bernois Lengacker, et le marchand zurichois Anton Pfann), mais seulement deux Italiens (Zannoni et le directeur de la revue Befana, Franco Veglioni), un Hollandais (Ernst Moes, directeur du cabinet des estampes au Rijks Museum) et un Français (Henri Pontier, alors chargé de cours à l’université d’Aix, mais qui allait devenir, sous le sobriquet de La Flanelle, un comique troupier extrêmement prisé : c’est de lui que daterait, encore que cette opinion soit aujourd’hui controversée, l’habitude de finir les chansons par « tagada tsoin tsoin »).

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