Téléphone À Téléphone mon bijou

Le téléphone 5/24

Aujourd’hui Plastic Bertrand nous chante Téléphone À Téléphone mon bijou. Si quelqu’un peut m’expliquer les paroles merci, parce que j’y réfléchis depuis 1980, et je n’ai toujours pas compris.

En bonus du jour, un sketch téléphonique de Fernand Raynaud. Allo tonton, pourquoi tu tousses.

1 – Le téléphone d’Elli & Jacno
2 – Prélude à l’après-midi d’un hygiaphone
2bis – Olga & Adieu Minette
3 – Dans le Bottin
4 – Lizzophone
5 – Téléphone À Téléphone mon bijou
6 – Le téléphone pleure (de rire)
7 – Get off the phone
8 – Babylone 21 29
8bis – Allo
9 – Le standard téléphonique
10 – Ne coupez pas mademoiselle
11 – Telephone de Lady Gaga
12 – Le jeu du téléphone
13 – L’amour au téléphone
14 – Johnny téléphone
15 – Téléphonez moi chérie
15bis – La voix humaine
16 – Phone numbers
17 – Le téléphone sonne
18 – Téléphone-moi
18bis – Propositions
19 – Ring Ring
20 – Appelle mon numéro
21 – When the phone stops ringing
22 – Téléphone-moi
23 – Busy line
24 – Tout va très bien

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Ni Georges Brassens, ni Renaud ni Francis Cabrel n’est le plus grand bluesman français

Qui est le plus grand bluesman français ? 6/8
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Hasard du calendrier : ce premier billet de l’année 2018 est aussi le 500è billet du Jardin aux Chansons qui bifurquent ! Faites passer, partagez, abonnez-vous, faites suivre, et bonne année à tous !

Mais pour moi, aujourd’hui c’est le désespoir, j’ai le blues. Parce qu’on n’a toujours pas trouvé le plus grand bluesman français. On passe au bizarre, aux hypothèses les plus folles.

Brassens m’a été proposé dans un commentaire sur Facebook.  En fait, avant d’écrire cette série, j’ai lu quelque part que Brassens, finalement c’est du blues. Cette citation m’a d’ailleurs été rapporté par Pierre Delorme au début de la série. Impossible de trouver qui a dit ça au départ, help.

Je dois rejeter cette hypothèse : les musiques de Brassens n’empruntent pas grand chose au blues. Mais je pense que les tenants de l’hypothèse « Brassens » voient plutôt le blues comme un état d’esprit.  Alors cet homme qui tire seul sur sa pipe dans les bayous de l’étang de Thau en méditant sur la marche du monde et la démarche de la femelle du canard, il pourrait faire l’affaire. Et certaines de ses chansons ont quelque chose du blues… Le 22 septembre.

Mais non, ici, le blues, c’est le blues, yeah baby. Osons toutefois le pas prévu, bousculons nos certitudes. Tenez, par exemple, Renaud. Avez-vous remarquer que son H.L.M. ça peut sonner un peu comme un blues ? Mais de là à dire que Renaud est le plus grand bluesman français, alors là, je dis non, un vrai bluesman ça ne donne pas de coups de pied à des pigeons idiots (même pour de faux). Et ça ne vote pas Fillon.

Ou alors Francis Cabrel, qui m’a été proposé par Pierre Aboulker, internaute de bientôt quelque part espère-t-on. Il n’est pas mal du tout, très « root » à sa manière. Il a écrit des sortes de blues, comme Sarbacanne.

Ou encore La dame de Haute Savoie.

Je ne sais pas pourquoi il cache ça derrière des arrangements rocks ou variétoches. Car si on fait attention à la grille d’accords, on réalise que c’est pas loin d’un blues. Si la grille d’accords ne vous parle pas, contentez vous de cette preuve irréfutable : dans les paroles, Cabrel envisage la mort de son chien. Mais il ne va pas au bout de l’idée, il laisse ce désastre propre à donner le blues à l’état d’hypothèse.

Pour entendre La dame de Haute-Savoie comme un blues, il faut un peu fouiller le web à la recherche d’amateurs. Par exemple, une certaine Victoria. Soyez indulgent, le groove ne se met pas en place tout de suite :

Si vous aimez les vidéos d’amateurs, allez voir une autre version sympathique par Nathy&Mel

Bon, trêve d’amateurs. Monsieur Cabrel, vous êtes un grand professionnel. Mais n’oubliez pas que le Titanic a été construit par des professionnels et l’Arche de Noë par un amateur. Et puis je vous le dis tout net : vous auriez pu être le plus grand bluesman français, il fallait juste ne pas mettre ces arrangements variétoches partout, non mais. Et bien sûr faire mourir votre chien (dans votre chanson, je n’ai rien contre les chiens en dehors du blues). Et vouloir être un bluesman, zut. Non, mieux : ne pas avoir d’autre choix qu’être un bluesman, oh shit man, why ain’t gotta you the blues Francis ? Comme Skip James par exemple. Hard time killin’ floor blues.

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