C’est l’été 2019, chaque jour un poète. Aujourd’hui Paul-Jean Toulet, né en 1867.
Voilà, encore un poète dont je n’ai trouvé aucune mise en musique. Toulet est pourtant si léger et délicat, ce serait mignon. Il n’est pas très célèbre, mais il a son fan-club inconditionnel, avec par exemple Jorge-Luis Borges, qui le tenait, à égalité avec Verlaine, pour le plus grand poète français (et puis moi). À défaut de chanson, je vous propose une lecture.
C’est l’été 2019, chaque jour un poète. Aujourd’hui Jules Laforgue, né en 1860.
Gérard Pierron nous chante Falot Falotte.
Vous avez remarqué que trois poètes français sont nés en Uruguay, à Montévidéo ? Étrange coïncidence : Jules Laforgue, Jules Supervielle et Lautréamont. À propos pour ce dernier, je n’ai pas trouvé de mise en chanson…
C’est l’été 2019, chaque jour un poète. Aujourd’hui, Jean Richepin né en 1849. Georges Brassens a mis en musique Les oiseaux de passage, en ne gardant que la moitié environ du texte original. Rémo Gary rétablit le texte intégral.
La version de Georges Brassens, par Dominique Lamour.
C’est l’été 2019, chaque jour un poète. Aujourd’hui Paul Verlaine, né en 1844.
Christine Sèvres nous chante Âme te souvient il ?, sur une musique de Léo Ferré.
Le Jardin a déjà consacré toute une série à un phénomène étrange : pourquoi Paul Verlaine est-il le poète dont le nom est le plus souvent mentionné dans des chansons ? Voir ici.
C’est l’été 2019, chaque jour un poète. Aujourd’hui José-Maria de Heredia né en 1842.
Dans quelques billets de la série, j’ai déjà mentionné des poètes dont je n’ai pas trouvé de mise en musique : Jacques Tahureau, François de Malherbe et André Chénier. Je ne suis pas allé à la pêche dans le volumineux répertoire de la mélodie française vous me direz…
Je n’ai trouvé aucune mise en chanson de José-Maria de Heredia. J’adore pourtant Le récif corallien.
Le soleil sous la mer, mystérieuse aurore, Éclaire la forêt des coraux abyssins Qui mêle, aux profondeurs de ses tièdes bassins, La bête épanouie et la vivante flore.
Et tout ce que le sel ou l’iode colore, Mousse, algue chevelue, anémones, oursins, Couvre de pourpre sombre, en somptueux dessins, Le fond vermiculé du pâle madrépore.
De sa splendide écaille éteignant les émaux, Un grand poisson navigue à travers les rameaux ; Dans l’ombre transparente indolemment il rôde ;
Et, brusquement, d’un coup de sa nageoire en feu Il fait, par le cristal morne, immobile et bleu, Courir un frisson d’or, de nacre et d’émeraude.
À écouter, par une lectrice qui n’a pas laissé son nom sur Youtube.
C’est l’été 2019, chaque jour un poète. Aujourd’hui Charles Cros, né 1842.
Jacques Marchais nous chante L’orgue.
Tout à fait remarquable ce Charles Cros… Que dites-vous de cette strophe :
Son orgue a les pins pour tuyaux. Il fait peur aux petits oiseaux. Morts d’amour ont leurs revanches. Hou ! hou ! hou ! Le vent souffle dans les branches.