La pornographie

La chanson sexuellement explicite 12/18
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La chanson ne s’est pas tellement essayée à la pornographie. Il faut dire que le porno, c’est plus fait pour être vu qu’entendu, pour ce qu’on m’en a dit bien sûr. Selon Wikipedia,  la pornographie est une « représentation complaisante — à caractère sexuel — de sujets, de détails obscènes, dans une œuvre artistique, littéraire ou cinématographique, cette représentation explicite d’actes sexuels finalisés ayant pour but de susciter de l’excitation sexuelle ».

Si l’on s’en tient à cette stricte définition, la première tentative de chanson porno, peut-être la dernière, on la doit sans doute à Gainsbourg, je vous renvoie au billet précédent. Toutefois, au milieu des années Top 50 sont apparues des chansons érotiques aussi sinistres qu’un porno soft sur M6 à 22h55. Regardez le clip ci-dessous, c’est curieux comme laideur. Et la tête qu’ils tirent les deux tourtereaux, ça n’a pas l’air drôle tous les jours pour eux, surtout quand ils s’aiment. Quand tu m’aimes, par Herbert Léonard.

La parolière, c’est Vline Buggy, qui est surtout connue pour avoir écrit beaucoup de chansons de Claude François. Une spécialiste de la chanson à décor, des ambiances : Le pénitencier, Céline ou Le petit âne gris d’Hugues Auffray, c’est elle. Pour cette ambiance là, elle s’est un peu plantée, mais ce n’était pas le plus facile. Moins connu, toujours pour Herbert Léonard, Et toi, sexuellement parlant. Cette fois, la musique est d’un certain Julien Lepers, gloire à lui. Déniché par le site horreursmusicales.com…

Spécialement pour ce billet, je vous ai dégoté une star du porno qui s’est essayée à la chanson : Ilona Staller, plus connue sous son pseudonyme : la Cicciolina. Je suppose que l’exemple n’est pas isolé, mais je me suis refusé à trop enquêter sur ce sujet par égard pour ma e-réputation. J’attends les suggestions de mes lecteurs. La Cicciolina, actrice, politicienne, et donc chanteuse. Baby love.

Vous avez vu ? Étonnant comme la mauvaise qualité des vidéos sur YouTube renouvelle le flou hamiltonien. Pour ceux qui ne connaissent pas, le concept nous vient de David Hamilton, photographe érotique qui a aussi réalisé des films. Un critique facétieux de Télérama écrivait à leur propos : « Dans la salle, les spectateurs crient ‘mise au point’ ».

La Cicciolina a épousé l’artiste kitsch Jeff Koons, et ils ont réalisé ensemble une exposition pornographique d’art contemporain : Made in Heaven. Il parait que le scandale a été unanime chez les critiques d’art, comme quoi ça restait possible en 1990. Puisqu’on est sur un blog de chanson et tout public, je retiens que l’exposition emprunte son titre à une chanson posthume de Freddie Mercury. Made in heaven, par Queen.

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Comment progresser à QPUC ?

Questions pour un champion 3/6
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Voilà, on est au déjà au troisième post de la série QPUC, vous vous êtes sûrement précipité au club le proche de chez vous tant cela vous a passionné. Et vous vous demandez déjà comment progresser…

Tout d’abord, une mauvaise nouvelle : comme en bien des domaines, la marge de progression à QPUC est limitée. Un travail acharné pourra changer un sujet doué en quelqu’un de vraiment très fort, mais il y a une tournure d’esprit propre à QPUC qu’il est difficile d’acquérir.  Et ce d’autant que QPUC est un jeu assez pauvre, il n’y a pas 500 méthodes, pas de talent original à faire valoir, de voie parallèle, etc. La chance peut intervenir pour une question, mais le nombre de questions posées lors d’une partie est suffisamment grand pour la statistique accomplisse son œuvre d’abrasion et compense quelques coups de chance par quelques coups de malchance.

Stagner est d’autant plus pénible à QPUC qu’on ne peut pas cacher sa nullité, on est en quelque sorte « à poil » (en plus, à la différence de bien des jeux de société, QPUC est aussi un spectacle). La pratique vous aidera à buzzer plus vite, augmentera (marginalement) votre stock de connaissances, affinera vos stratégies, et vous aidera éventuellement à vaincre votre timidité. Après des progrès rapides dus au dégrossissement de ses défauts de débutant, on stagne vite. À moins de réellement travailler d’arrache-pied, ce que font certains.

En club, vous ferez face à des hypermnésiques, survivances de plans d’organisation anciens des cerveaux humains dont les scientifiques commencent seulement à entrevoir l’existence, datant d’on ne sait quand : d’avant l’imprimerie sûrement, d’avant l’écriture peut-être, peut-être même d’avant la peinture ou la musique. Ils se rappellent des trucs qu’ils ont entendu une fois, ils se rappellent où, ils se rappellent quand, ils se rappellent pourquoi ils s’en rappellent. Surtout, ils se rappellent qu’ils s’en rappellent. Bien des retraités en quête d’une activité pour le samedi après-midi en font les frais, qui n’ont jamais pu gagner une partie après des années de club, sauf miraculeusement, quand « les forts ne sont pas là » (expression entendue).

Alors, comment quand même progresser ? Le seul conseil original que je peux donner, c’est d’augmenter la connectivité de vos connaissances. Si vous apprenez une liste de dates par exemple, vous pouvez la mémoriser quelques jours au mieux, et une fois devant le buzzer, peu de chance qu’elle vous soit d’une quelconque utilité. Par exemple, vous apprenez par cœur que la RATP a supprimé la première classe du métro en 1991. Très peu de chance que ça serve, si cinq ans après on vous pose la question, ce qui serait déjà miraculeux, vous ne vous en rappellerez plus. L’investissement est nul.

Si par contre, en 1991, dans un avion qui vous amène pour la première fois dans le pays de vos ancêtres, par exemple la Pologne, vous avez lu cette information dans Libération, qu’elle vous a rappelé votre grand-tante qui achetait toujours des billets de métro de première classe, il y a une chance que la date vous revienne en moins d’une seconde. Si la grand-tante était polonaise, c’est encore mieux. Notez que la paire d’information (1ère classe <-> 1991) est reliée par plusieurs chemins différents dans votre esprit, c’est cela qu’on appelle la connectivité. Si un bout de la mémoire s’efface, un autre bout vous conduit à la réponse : un réseau de grande connectivité est plus robuste aux pannes, tous les théoriciens des graphes vous le diront. Il y a même des chances que revisiter un morceau actif de la mémoire réveille des zones voisines à moitié oubliées : une mémoire bien connectée s’auto-entretient.

Donc, apprendre une liste est inutile, à moins que vous ne puissiez y faire appel souvent (par exemple, les numéros des départements qu’on voit tous les jours sur les voitures), ou qu’elle ne vous serve de colonne vertébrale pour ajouter de la connectivité à d’autres connaissances (par exemple, les rois de France peuvent servir de repère chronologique pour d’autres choses). À propos, dans la série sur le rythme ici, je vous disais qu’il fallait absolument savoir qu’Anne de Bretagne, jouée par Micheline Dax (membre de la troupe les Branquignols) était la seule reine de France à l’avoir été deux fois (comme femme de Charles VIII (l’affable) puis de Louis XII (le père du peuple)), les deux premiers rois de la Renaissance (des Valois). Figurez-vous que Tri Yann a fait une chanson là-dessus, et qu’à leurs concerts ils aiment bien rappeler ça (pas le coup des Branquignols, mais qu’elle a été reine deux fois). Allez, rappelez-vous tout ça, c’est un labyrinthe très bien connecté, ça vous servira un jour au 4 à la Suite dans les quatre ou cinq ans qui viennent, promis… Si mort a mors de Tri Yann :

Et au fait, il faut se méfier du coaching et de l’hypermotivation, voyez plutôt. Et puis regardez vers 2:40, je suis sûr que vous avez la réponse (je vous jure, le coup n’était pas prémédité…). Si Bastien avait suivi le blog, il serait peut-être allé en finale.

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De la stratégie à QPUC

Questions pour un champion 2/6
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On continue d’explorer des aspects méconnus du jeu QPUC (Questions Pour Un Champion). Réfutons l’idée reçue voulant que le bon joueur de QPUC ne soit qu’un stupide stock de connaissances. Certes, le stock est nécessaire, mais bien d’autres qualités font la différence : rapidité, présence d’esprit, concentration, mental.  Et stratégie. Car oui, même dans un jeu aussi simple que QPUC il y a de la stratégie. Quel questionnaire choisir ? Celui où l’on est fort, ou celui où l’adversaire est fort (afin qu’il ne puisse pas le choisir pour lui-même) ? Quand on hésite entre deux réponses, vaut-il mieux donner l’une des deux au hasard ou attendre d’être sûr, au risque de voir l’adversaire buzzer ? Il faut parfois se décider en une fraction de seconde, et la meilleure stratégie dépend beaucoup des adversaires en présence : contre des forts, il faut tenter le tout pour le tout, contre des moins forts, il vaut mieux assurer évidemment. Mieux vaut se mettre dans le bon état d’esprit à l’avance, parce qu’on ne change pas de stratégie en moins d’une seconde sans entrainement. D’où l’importance de la pratique pour apprendre à reconnaître les différents styles de jeu et à s’y adapter.

Et ça paye. Je me souviens d’un joueur sans gros point fort, à part une connaissance approfondie de toutes les daubes qui passent à la télé depuis 40 ans, qui tenait la dragée haute aux cadors les plus costauds de son club  (c’est-à-dire qui connaissent leurs sous-préfectures et les dates de naissance de tous les rois de France, et puis les cantons de Suisse, les outils de jardinage, et bien sûr comment on appelle les collectionneurs de boites de camembert, etc). Il parvenait à battre les meilleurs de temps en temps, juste par sa vivacité d’esprit et par des stratégies innovantes : exaspérer tout le monde en répondant n’importe quoi, monter les uns contre les autres ou tenter de donner deux réponses en prononçant de manière ambigüe. Il trichait carrément à l’occasion, c’est très compliqué, il en était tellement fier qu’il s’arrangeait pour se faire prendre, ce qui ajoutait à sa réputation sulfureuse et le faisait craindre. Mais ça n’est pas un exemple à suivre évidemment.

Je recommande plutôt une authentique stratégie. C’est le premier truc qu’on apprend en club, si on n’en passe pas par là, inutile d’espérer progresser, c’est la base de tout. Cela consiste à buzzer avant d’avoir la réponse, ce qui laisse le temps de réfléchir un peu sans que les autres puissent buzzer (on peut même rêver que le lecteur de questions continue à donner des infos pendant qu’on a la main, ce qui lui est interdit normalement). Contre de bons joueurs de clubs, il est presque impossible de survivre au 9 points gagnant sans en passer par là. J’ai par exemple été témoin de la scène suivante :

« Question : Quel pays a pour hymn… BUZZ
Réponse : La Belgique ! »

C’était la bonne réponse. J’ai aussi vu :

« Question : Au Canada, comment appelle-t-on les… BUZZ,
Réponse : Les provinces ! »

Ce genre de coups est plus fréquent qu’on ne croit car on finit par connaître les manies des concepteurs de questionnaires, et on ne reste jamais éternellement malchanceux. Au fait, l’hymne national de la Belgique, c’est La Brabançonne. Une fois que vous l’aurez écouté, vous vous en rappellerez pour toujours, la prochaine fois, c’est vous qui marquerez le point, patience.

Mais attention, méfiance avec les hymnes.  « Le roi, la loi, la liberté » n’est  pas plus la devise de la Belgique que le « qu’un sang impur abreuve nos sillons » n’est celle de la France. Le devise de la Belgique, c’est « L’union fait la force », essayez de vous en rappeler, ça peut toujours servir au Face-à-Face

Sinon, une autre stratégie à QPUC consiste à toujours donner la même réponse en attendant que la question lui corresponde. Ça marche… des fois.

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Julien Lepers

Questions pour un champion 1/6
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Noël c’est kitch, c’est indigeste. Le Jardin aux Chansons qui Bifurquent vous propose pour les fêtes un thème aussi bourratif qu’une dinde aux marrons mélangée à de la bûche glacée : Questions Pour Un Champion, abrégé en QPUC. C’est étonnant tout ce qu’on peut en dire (et encore, je me suis réfréné). Le plus compliqué, c’est de trouver des chansons illustratives, mais j’ai fait un gros effort. Bon, c’est les vacances, il y aura surtout du texte, bonne lecture et courage à tous.

Avant de décrire tous les aspects de ce jeu passionnant, demandons-nous d’abord qui sont les joueurs de QPUC. Le jeu télé n’en donne qu’une idée faussée : les candidats sont choisis on ne sait pas comment, ils sont stressés, etc. Si réellement assoiffé de buzzer ou simplement curieux, vous souhaitez savoir qui sont les authentiques joueurs, je vous conseille la fréquentation assidue d’un club QPUC. Toutes les grandes villes de France en ont, et même certaines petites. Typiquement, un club se réunit quelques fois par semaine, surtout pour jouer.  N’espérez pas y rencontrer des fans de Julien Lepers s’échangeant des photos dédicacées, il y en a beaucoup moins qu’on ne le suppose. Vous découvrirez de nombreux joueurs, et parmi eux d’authentiques champions qui vous laisseront perplexes. Parfois anciens cancres, de toute origine sociale, plus rarement profs ou intellectuels professionnels qu’on pourrait le croire. Leurs capacités hors norme sur ce segment étroit de la compétence ne leur furent que de peu d’utilité à l’école semble-t-il.

Vous vous demanderez d’où vient leur stock de connaissances qui semble affleurer en permanence… Certains membres du club vous aideront dans cette quête en détaillant les circonstances où ils ont appris chacune de leurs nombreuses réponses, ce qui dessine leur vie comme en creux. Malheureusement, ce fatras désorganisé d’anecdotes ralentit le jeu, finit par fatiguer même les plus indulgents, et on les fait taire, ce qui laisse cette ébauche dans un état permanent d’inachèvement.

Mais la population typique d’un club ne se compose à peu près que d’un tiers de ces passionnés vraiment doués pour le jeu. Il y a un gros tiers de retraités qui cherchent une activité intelligente et conviviale pour passer le temps agréablement, et un petit tiers plus indéterminé : des qui croient venir se cultiver ; des qui aimeraient bien que le président du club les laisse gérer ci ou ça ; des masochistes qui flattent leur modestie dans des séries obscures de défaites ; voire même des pique-assiettes si le club fournit des boîtes de biscuits. Pas de dragueurs, c’est vraiment le pire endroit possible pour ça. Les couples de champions sont extrêmement rares du reste.

Ouh la, je bavarde je bavarde, il faut une chanson. Savez-vous que Julien Lepers fut chanteur avant de présenter QPUC ? Il a même écrit quelques chansons pour Herbert Léonard.

 

Mais c’est bien en présentant QPUC qu’il a donné le meilleur de lui-même !

 

Et au fait, c’est la panique en ce 24 décembre : il faut acheter des cadeaux pour ce soir … Une petite idée : si vous êtes vraiment coincé, offrez donc un abonnement au blog comme cadeau. En plus, c’est gratuit.

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Vos grands nombres

Quel est le plus grand nombre (dans une chanson) ? (6bis/6)
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Comme promis, un petit florilège des nombreuses propositions de chansons citant des grands nombres (merci à tous … le post est exceptionnellement long du coup). Vous avez été plusieurs à me suggérer Et moi, et moi, et moi de Jacques Dutronc, mais seule So Raya me l’a proposée sur Facebook avec le bon nombre : 500 milliards (de petits martiens) !  C’est toutefois très loin du compte, et même mes 1000 milliards du post précédent sont bien petits. Car la vainqueur (ou vainqueuse ? ou vainqueure ?) est NP, internaute de Lyon 6è, qui a déniché une chanson sur un nombre vraiment gigantesque, le Gogolplex ! Par bonheur, tout est expliqué dans la chanson, Googolplex de Jack Pearson (voir ici pour plus d’infos).

Dans un commentaire, Alain Berjon écrit « revenons aux sources, et à Tonton Georges qui avait pris date dans la durée, fusse pour chasser le papillon : « Des milliards de fois, et mêm’ davantage ». » En effet, des milliards, c’est beaucoup, et davantage, c’est encore plus ! La chasse aux papillons, de Georges Brassens, chantée par Christine Lebail.

Sur Facebook, Vincent propose carrément une chanson évoquant l’infini : Capitaine Flam, générique d’un dessin animé du début des années 1980, aussi proposé par Nicolas B. quelques jours plus tard. Les paroles sont de Roger Dumas, qui a écrit plus de 80 chansons pour Chantal Goya ! Musique de Jean-Jacques Debout, époux de cette dernière. La chanson évoque aussi le nombre cent mille millions, ce qui se dit cent milliards en bon français, beaucoup moins que le nombre de martiens selon Jacques Dutronc. Si l’on en croit les paroles, Capitaine Flam descend « d’aussi loin que l’infini »… Bien y réfléchir : il est assez simple d’aller vers l’infini, il suffit de se mettre en route et puis d’être très, très patient. Mais venir de l’infini, ou a fortiori en descendre, comme faire ? Très fort Capitaine Flam.

Acaber, abonné au blog, nous propose une chanson de Guy Béart, Années Lumière. J’ignorais que Guy Béart eût abordé la science fiction dans ses chansons, intéressant. Ça donne envie de revoir les dessins animés de René Laloux (La planète sauvage ou Les Maîtres du Temps).

Découverte toujours, avec Pierre A, internaute de Bruxelles, qui nous propose L’homme fossile, paroles et musique de Pierre Tisserand, chantée par Serge Reggiani (qui arrive dans le blog au 215è post seulement, honte à moi…).

Sur le site de l’INA, ici.

Enfin, Alain, de Montreuil, nous propose  sur Facebook un bon vieux Johnny, 24000 baisers, pas moins. Je vous propose plutôt la version de Dalida pour changer un peu.

Dans la catégorie « calembour », la palme revient à Nadia, internaute de Meylan, qui nous propose Le petit vingt blanc. Pas de chance, il est petit justement. Elle nous propose aussi « jamais 203 » sans citer de chanson. Effectivement, il est très difficile de trouver une chanson citant le nombre 203… Tentez votre chance avec la bande originale du film Bollywood Victoria No. 203, mais il vaut mieux comprendre le Hindi. Attention, la vidéo dure 2 heures et 45 minutes.

Et vous pouvez regretter que Jacques Brel et son compositeur-arrangeur  François Rauber n’aient pas écrit de chanson sur la Peugeot 203 dans laquelle ils sillonnèrent la France de concert en concert (info piochée dans l’excellent Dictionnaire amoureux de la chanson française de Bertrand Dicale, à l’article Jacques Brel). Mais pourquoi se focaliser sur 203 ? Parce que s’il n’y en a jamais 2 sans 3, et bien il n’y en a peut-être jamais 4 sans 9 ?  Comme disaient les Beach Boys dans 409.

Dans la catégorie nombres exotiques, la récolte est bien maigre. Nadia encore se demande comment classer Quatre-vingt-quinze pour cent de Georges Brassens. Cela compte-t-il pour 95 ? Pour 100 ? Ou pour 0.95 ? Je penche pour cette dernière hypothèse, qui nous fournit le seul nombre non-entier de la série… Elle nous dit encore dans son commentaire que cette chanson ne plaît pas aux hommes. Et bien à moi, elle me plaît beaucoup, déduisez-en ce que vous voulez. Une jolie version par les 2moiZelles.

L’un des premiers suiveurs du blog, monsieur GA, internaute d’on ne sait plus très bien où, et dont on est très content d’avoir des nouvelles, nous propose en vrac le générique des Tortues Ninja (pour le nombre 4), et puis Albert le 5è Mousquetaire (pour le nombre 5). Je les passerai une autre fois, on a déjà eu Capitaine Flam… Aller GA, encore un effort : pour la prochaine fois, tous les nombres de 1 à 100 !

Pour finir, je vous demandais une chanson citant un nombre négatif, personne n’a trouvé. On en a pourtant déjà vu une dans le blog, c’est André de Sanseverino, déjà passée dans la série sur les roms, ici. Il faut suivre plus attentivement !

Demain, ça repart fort avec une série très spéciale pour passer les fêtes dans une ambiance famille+télé tout à fait typique de Noël (en compagnie de Julien Lepers bien sûr).

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