Paralipomènes 40/67
(la série qui revient en 68 billets sur les 44 premiers thèmes du blog)
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Toujours sur homme au féminin, femme au masculin, on a vu hier que Gainsbourg avait comme précurseur Suzy Solidor, mais en remontant en encore plus loin, on peut parler de ces rôles d’homme tenus traditionnellement par des femmes à l’opéra. Rien de très surprenant à ces dynasties inversées de précurseurs : dans son article Kafka et ses précurseurs, Borges écrivait : « le fait est que chaque écrivain crée ses précurseurs ». Pourquoi en serait-il autrement des chanteurs ?
Comme exemple, je vous propose Chérubin, personnage masculin des Noces de Figaro de Mozart qui est traditionnellement chanté par une femme. Voi che sapete, chanté par Ioulia Lejneva.
Je vous recommande de chercher plusieurs versions de cet air sur youtube, il y a vraiment plein de façons de l’aborder, le chant classique n’a rien d’un art figé.