Le moyenâgeux

Brassens et les poètes 8/8
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C’est le dernier post de la série sur Brassens et les poètes. Si vous a plu, abonnez-vous au blog ! Il faut cliquer quelque part à droite (sur un ordinateur), ou tout en bas, après les mots-clefs (sur un smartphone).

On a vu Antoine Pol qui disait ce que Brassens ne savait pas dire. On vu Paul Fort, héritier de Gustave Nadaud et testateur au profit de Brassens. On a vu Victor Hugo remis au goût du jour par le génie musical de Brassens.  Dans le dernier billet, Brassens chantait Villon, plus célèbre poète français du Moyen Âge. Alors, Brassens moyenâgeux ? Bien sûr, il le dit lui-même dans Le moyenâgeux.

Vous avez entendu ce bel hommage à Villon :

Ma dernière parole soit
Quelques vers de Maître François
Et que j’emporte entre les dents
Un flocon des neiges d’antan

Pour conclure cette série sur Brassens et les poètes, voilà quelques vers que j’aime bien. Petit plaidoyer pour la poésie, tiré de la chanson La femme d’Hector :

Ne jetons pas les morceaux
De nos cœœurs aux pourceaux
Perdons pas notre latin
Au profit des pantins
Chantons pas la langue des dieux
Pour les balourds, les fesse-mathieu
Les paltoquets, ni les bobèches
Les foutriquets, ni les pimbêches

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La rengaine qui se prend pour du Verlaine

L’affaire Verlaine 1/9
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Vous rappelez-vous cette série sur Jean-Sébastien Bach dans la chanson (ici) ? On y notait ce paradoxe que Bach est mentionné nommément dans quelques chansons, alors que sa musique, qui ne se prête pas tellement à de la chansonnette, est assez rarement utilisée. Verlaine est victime d’un phénomène similaire : on cite beaucoup son nom dans les chansons, on parle de lui, on le proclame, on s’en réclame.  Certes, il a souvent été mis en musique (voir ici).  Mais le nombre de chansons (assez connues pour certaines) qui parlent de lui est surprenant, alors que je n’en connais pas qui parle de Baudelaire par exemple.

Enquête sur ce mystère : l’affaire Verlaine. Pour le percer à jour, on va alterner pendant quelques jours des chansons dont les paroles sont de Verlaine avec des chansons parlant de Verlaine. On commence par Paris Jadis, générique du film Des Enfants Gâtés,  de Bertrand Tavernier. Musique de Philippe Sarde, paroles de Jean-Roger Caussimon, interprétée par Jean-Pierre Marielle et Jean Rochefort. Écoutez bien, Verlaine est mentionné dans le 1er couplet.

 

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