Amour et mélancolie des villes, 18/28
On célèbre un grand écrivain aujourd’hui. Partez pour une belle promenade de trente minutes. Le bestiaire de Paris. Musique de Francis Lai, avec les voix de Mouloudji, Magali Noël et bien sûr Bernard Dimey.
S’il vous reste deux minutes, essayez Paris mon camarade.
Tiens, j’aurais pu mettre ce qui suit dans la série sur les bouchers. Admirez l’attention au rythme, c’est vraiment de la poésie de parolier.
Le borgne était capable, et sans cérémonie,
D’éventrer un chrétien pour trois ou quatre francs
Un tueur a le droit de gagner bien sa vie
Et d’arroser le coup le soir, au tapis franc
Coupe-gorge voisin des berges de la Seine,
Où le chef enseignait à couper le jarret,
Taverne sous la terre au creux du cours La Reine,
Où la canaille aimait à rendre ses arrêts.
Le surin disparu, la balafre est vulgaire.
Et le vin de Suresne a perdu son bouquet
Même en l’Ile Saint-Louis, on ne saigne plus guère
Monsieur de La Bretonne a déserté le quai.
1 – La ville morte
2 – Hôtel Périphérique
3 – Marseille
4 – Rio
5 – Grenoble
6 – Vienne
7 – Lyon
8 – Numance
9 – New York
10 – Hong Kong
11 – Bruxelles
11bis – Un chameau à Bruxelles
12 – Le regard tranquille des vieilles villes
13 – Moscou
13bis – Il neige sur Liège
14 – Paris
15 – Madrid
16 – Barcelone
17 – Je reviendrai à Montréal
18 – Il faut s’offrir du bitume
19 – Marseille
20 – L’ennui des villes
21 – La Havane
22 – Anarchy in Tokyo
23 – Cergy
24 – La fille de Londres
25 – The old main drag
26 – Vancouver
27 – Pérégrination d’Amsterdam
28 – Venise n’est pas en Italie
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5 commentaires sur “Il faut s’offrir du bitume”