L’affaire Verlaine 6/9
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On continue notre balancier : dans le dernier post, la chanson nommait Verlaine, aujourd’hui, on chante ses vers. Georges Brassens n’a mis en musique qu’un seul poème de Verlaine, Colombine. Après tout ce que j’ai raconté sur Verlaine, on s’en étonnera peut-être. Je n’ai pas d’explication à cette énigme.
On notera la légèreté du propos et à quel point la musique, l’accompagnement et l’interprétation le servent à merveille. Dans toutes les mises en musique de Verlaine de la série, je trouve qu’il n’y que Brassens et Trenet qui captent cette légèreté… J’ai prévu une série où l’on comparera Brassens l’auteur à Brassens le compositeur d’ailleurs, mais patience. En attendant, je vous propose une petite expérience : répétez mille fois « Parlez moi de la pluie, et non pas du beau temps » (premier vers de L’Orage de Brassens). Puis répétez mille fois « Léandre le sot, Pierrot qui d’un saut de puce » (de Verlaine donc). Vous verrez lequel des deux s’use le premier, lequel est le plus « soluble dans l’air ».
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