Petite géopolitique de Jacques Brel 11/13
1 – 2 – 3 – 4 – 5 – 6 – 7 – 8 – 9 – 10 – 11 – 12 – 13
La France occupe le centre du monde de Brel, et Paris le centre de la France. Paris est citée dans de nombreuses chansons : La valse à mille temps, Clara, Les cœurs tendres, Titine, Quand maman reviendra, Vesoul, Caporal Casse-Pompon, Les vieux, Les biches, Les timides, Les bigotes (via le mot « parisien »). Dans Fernand, Paris est avantageusement comparée à Berlin : « Dire qu’on traverse Paris / Et qu’on dirait Berlin ». Paris est citée avec un peu de grandiloquence dans Les prénoms de Paris :
Et deux têtes qui tournent
En regardant Versailles
Et c’est Paris la France.
Le Paris de Brel recueille Brel, le barbare-provincial du Nord, lui offre son far west à lui (la scène, la carrière de chanteur), elle est ville d’art (Sud) et d’exotisme (Est). Il y a même un aéroport (Orly) qui permet d’aller sur une île, le centre du monde quoi ! Les prénoms de Paris.
En bonus, une petite vidéo de Jacques Brel dans un bistrot de Montmartre (en présence de son pianiste Gérard Jouannest, compositeur de plusieurs de ses chansons).
5 commentaires sur “Paris, capitale du Brelistan”