Petite géopolitique de Jacques Brel 13/13
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Dernier post de cette longue série sur la géopolitique chez Brel !! Avant de le quitter, mentionnons que sa vision du monde ne résiste pas toujours à la vérification factuelle. Par exemple, promenez-vous dans Amsterdam. Vous ne verrez pas tellement de marins qui naissent dans la chaleur épaisse des langueurs océanes ou qui dansent comme des soleils crachés. Comme noté par les gentils garçons du groupe Parabellum, qui vont jusqu’à traiter Brel de « bouché au réel » puis d' »abruti » dans leur version d’Amsterdam ! On ne leur en veut pas… Ilot Amsterdam par Parabellum.
Le jardin aux chansons qui bifurquent 
Brel, comme Brassens, puise son inspiration dans un monde qui n’existe plus qu’au plan littéraire. Ses chansons fleurent bon le XIXe siècle, la bourgeoisie de province, le bovarysme. Même Jaurès, sa seule chanson socialement engagée au sens traditionnel du terme, évoque un monde disparu depuis longtemps.
Léo Ferré, qui avec Béart, Ferrat et Nougaro, fera entrer le vocabulaire de la modernité dans les chansons « poétiques », a d’ailleurs « répondu »à cette chanson de Brel (Amsterdam) par Rotterdam, une description d’un port du Nord plus ancrée dans le réel des années soixante. Cela dit les chansons « bouchées au réel » peuvent avoir une force évocatrice suffisamment grande pour qu’on les entendent avec l’impression qu’elles nous parlent aussi du présent, bien mieux que d’autres chansons qui prétendent décrire la réalité de leur époque.
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C’est vrai, le monde de Brel comme celui de Brassens, n’existaient déjà plus quand ils ont écrit leurs chansons, si tant est qu’ils aient existé un jour …
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Et bon anniversaire M. Delorme !
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Merci beaucoup !
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Je n’ai pas encore écouté toute la série sur Brel, mais je viens de tomber sur ça :
qui me semble tomber à pic !
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En repassant (maintenant j’ai le temps pour écouter la série), je viens de me rendre compte que mon post apparait comme juste un seul tweet, mais il y a toute la suite !
Il faut cliquer sur l’heure (ça renvoie vers twitter et vers tout le post).
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Très drôle ce tweet … Il manque « Et lui qui n’en peut plus » … Et puis il faudrait un petit tweet sur Pénélope de Brassens !
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