L’underground café déménage rue Watt

Lieux possibles, impossibles et imaginaires de la chanson 6/17

Si vous skiez à Val d’Isère, allez donc à l’Underground Café, voir s’il n’y a pas une serveuse automate qui cultive des tomates. Merci monsieur Plamondon pour cette rime riche. La Complainte de la serveuse automate, par Fabienne Thibeault.

https://www.youtube.com/watch?v=pCD3flnPHFg

Pour moi, cultiver des tomates, c’est une activité qui convient plutôt à un autre lieu célébré par une chanson : la rue Watt, Paris 13è, autrefois si lugubre avec son interminable passage souterrain sous les rails venant de la gare d’Austerlitz. Aujourd’hui, tout le quartier a été rénové pour abriter l’université Paris Diderot et son campus des Grands Moulins.

La rue Watt, chanson de Boris Vian, par Philippe Clay.

Lieux possibles, impossibles et imaginaires de la chanson
1 – Entre Cuba et Manille
2 – Ménilmontant
3 – Le paradis
4 – La Molvanie
4bis – Le kamklep
5 – Chez Laurette
6 – L’underground café déménage rue Watt
6bis – La rue Watt
7 – Café Pouchkine
8 – Rue de la Grange aux Loups
9 – Le café des délices
10 – Quand la RATP invalide les chansons
11 – Les chants du Pelennor
12 – Comment se rendre en Transylvanie Transsexuelle
13 – Leindenstadt
14 – Porte des Lilas et Paimpol
14bis – Porte des Lilas (bis)
15 – La gare Saint Lazare de Brel
16 – San Francisco
17 – Rochefort
17bis – Saint-Lazare, bis
17ter – Gare du nord et Lountatchimo

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Chez Laurette

Lieux possibles, impossibles et imaginaires de la chanson 5/17

On aborde maintenant ces lieux inventés dans des œuvres de fiction qui deviennent ensuite des lieux réels. Le chemin est parfois tortueux. La commune du Plessis-Robinson en région parisienne s’appelait au départ Le Plessis-Picquet, avant qu’un restaurateur n’y ouvre une guinguette avec des cabanes dans les arbres inspirées du roman Le Robinson suisse, lui-même inspiré de Robinson Crusoé. Cet établissement devient si emblématique de la commune que celle-ci est rebaptisée en 1909 !

La commune d’Illiers-Combray s’appelait autrefois Illiers. Marcel Proust l’appelait Combray dans des chapitres autobiographiques d’À la recherche du temps perdu, si bien que pour le centenaire de la naissance de l’écrivain, le nom de fiction a été accolé au nom réel. De toute manière, si on remonte assez loin, tout nom de lieu, et même tout nom et tout mot est au départ une fiction, la Terre n’est pas apparue avec des panneaux indicateurs, tous les géologues vous le diront.

Revenons à la chanson. Si vous vous promenez à Voreppe, pas très loin de Grenoble, vous verrez un café Chez Laurette. Son nom vient peut-être de la chanson de Michel Delpech ? Qui parle d’un authentique café appelé Le bar du Square et tenu par une certaine Christiane. À ce qu’il paraît. Allez comprendre. Chez Laurette.

Et au fait, c’est pas Michel Delpech qui a inventé un endroit appelé Loir-et-Cher ? On en reparle dans un thème en préparation que l’exode rural en chanson. Vous venez de lire le 800è billet du Jardin aux chansons qui bifurquent.

Lieux possibles, impossibles et imaginaires de la chanson
1 – Entre Cuba et Manille
2 – Ménilmontant
3 – Le paradis
4 – La Molvanie
4bis – Le kamklep
5 – Chez Laurette
6 – L’underground café déménage rue Watt
6bis – La rue Watt
7 – Café Pouchkine
8 – Rue de la Grange aux Loups
9 – Le café des délices
10 – Quand la RATP invalide les chansons
11 – Les chants du Pelennor
12 – Comment se rendre en Transylvanie Transsexuelle
13 – Leindenstadt
14 – Porte des Lilas et Paimpol
14bis – Porte des Lilas (bis)
15 – La gare Saint Lazare de Brel
16 – San Francisco
17 – Rochefort
17bis – Saint-Lazare, bis
17ter – Gare du nord et Lountatchimo

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Joël Favreau en concert

Les annonces du mercredi

Ça faisait bien longtemps que je n’avais pas posté une annonce du mercredi… Amis parisiens, le week-end prochain, dimanche 14 avril à 19h30, vous pouvez aller voir Joël Favreau au Café de la danse, plus d’info ici et billetterie ici. Vous connaissez peut-être Joël Favreau comme deuxième guitare de Brassens. Il a aussi écrit et chanté de bien belles chansons. La cuirasse.

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Le kamklep

Lieux possibles, impossibles et imaginaires de la chanson 4bis/17

Julien Donadille, auteur de Vie et œuvre de Constantin Erőd m’indique dans un commentaire que la Slovanie est le berceau du kamklep, une danse traditionnelle.

La synthèse la plus complète consacrée à cette danse, Kamklep Among Balkan Traditional Dances, est l’œuvre d’un éminent spécialiste de l’université de Stanford, Walt A. Fake. La thèse la plus audacieuse de Fake conduit à faire du kamklep, à travers une filiation très précisément établie, l’ancêtre du flamenco.

Antonio Mairena, Por Bulerias.

Lieux possibles, impossibles et imaginaires de la chanson
1 – Entre Cuba et Manille
2 – Ménilmontant
3 – Le paradis
4 – La Molvanie
4bis – Le kamklep
5 – Chez Laurette
6 – L’underground café déménage rue Watt
6bis – La rue Watt
7 – Café Pouchkine
8 – Rue de la Grange aux Loups
9 – Le café des délices
10 – Quand la RATP invalide les chansons
11 – Les chants du Pelennor
12 – Comment se rendre en Transylvanie Transsexuelle
13 – Leindenstadt
14 – Porte des Lilas et Paimpol
14bis – Porte des Lilas (bis)
15 – La gare Saint Lazare de Brel
16 – San Francisco
17 – Rochefort
17bis – Saint-Lazare, bis
17ter – Gare du nord et Lountatchimo

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La Molvanie

Lieux possibles, impossibles et imaginaires de la chanson 4/17

La Molvanie, est un pays balkanique imaginé par le comique australien Santo Cilauro, pour les besoins d’un guide touristique parodique rempli de bonnes grosses blagues. Après la Syldavie et la Bordurie, inventées par Hergé. Ou encore la Poldévie, imaginée par des militants d’extrême-droite dans les années 1930 pour les besoins d’un canular, avant d’être intégrée au folklore de l’École normale supérieure. Et puis la Slovanie imaginée par Julien Donadille pour son roman Vie et œuvre de Constantin Erőd. Ah, les Balkans : « cet espace qui produit plus d’histoire qu’il n’en peut consommer » disait Winston Churchill. Et on nous en rajoute encore, merci.

La Syldavie et la Slovanie ont leur roi : Ottokar et Constantin, seul roi Rom d’Europe. La Bordurie a son dictateur, le maréchal Plekszy-Gladz. La Poldévie a un consul, qui apparait brièvement dans l’album de Tintin Le lotus bleu, et surtout un grand scientifique : Nicolas Bourbaki, pseudonyme d’un groupe de mathématiciens, adopté pour l’écriture d’un célèbre (et véritable) traité reprenant les mathématiques « à leur début ». J’aime bien cette expression, qu’est-ce que reprendre les mathématiques « à leur début » ? Beau sujet pour le bac philo, qui nous éloigne un peu de notre propos. La Molvanie est à ma connaissance la seule de toutes ces contrées imaginaires ayant un chanteur, Zladko Vladcik, plus connu sous le pseudonyme de « Zlad! ». On écoute son tube, Supersonic electronic.

https://www.youtube.com/watch?v=MNyG-xu-7SQ

Pfff, on t’a reconnu Santo Cilauro déguisé en Zlad!. Cette vidéo relève bien sûr d’une forme de racisme de basse intensité dont sont victimes les Balkans, de Monsieur Preskovitch, le voisin bulgare du Père Noël est une ordure jusqu’aux films de Kusturica qui forcent un peu le trait. Je vous propose une inspiration possible de Zlad!, une authentique chanson qui date de l’époque du programme spatial yougoslave.

Gordana Lana Adamov, Vanzemaljac

Au fait, les Français savent aussi faire des vidéos pseudo plouc des Balkans, mais moins bien que les Australiens, on est toujours le plouc de quelqu’un. Michael Youn, créateur du groupe parodique slovakistanais Bratisla Boys, Stach Stach

Lieux possibles, impossibles et imaginaires de la chanson
1 – Entre Cuba et Manille
2 – Ménilmontant
3 – Le paradis
4 – La Molvanie
4bis – Le kamklep
5 – Chez Laurette
6 – L’underground café déménage rue Watt
6bis – La rue Watt
7 – Café Pouchkine
8 – Rue de la Grange aux Loups
9 – Le café des délices
10 – Quand la RATP invalide les chansons
11 – Les chants du Pelennor
12 – Comment se rendre en Transylvanie Transsexuelle
13 – Leindenstadt
14 – Porte des Lilas et Paimpol
14bis – Porte des Lilas (bis)
15 – La gare Saint Lazare de Brel
16 – San Francisco
17 – Rochefort
17bis – Saint-Lazare, bis
17ter – Gare du nord et Lountatchimo

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Le paradis

Lieux possibles, impossibles et imaginaires de la chanson 3/17

On parlait de Michel Legrand dans le précédent billet. Ce petit gars de Ménilmontant n’a pas chanté son quartier natal (à ma connaissance). Mais il a écrit pour Claude Nougaro la musique de son probable quartier final. Le paradis.

Lieux possibles, impossibles et imaginaires de la chanson
1 – Entre Cuba et Manille
2 – Ménilmontant
3 – Le paradis
4 – La Molvanie
4bis – Le kamklep
5 – Chez Laurette
6 – L’underground café déménage rue Watt
6bis – La rue Watt
7 – Café Pouchkine
8 – Rue de la Grange aux Loups
9 – Le café des délices
10 – Quand la RATP invalide les chansons
11 – Les chants du Pelennor
12 – Comment se rendre en Transylvanie Transsexuelle
13 – Leindenstadt
14 – Porte des Lilas et Paimpol
14bis – Porte des Lilas (bis)
15 – La gare Saint Lazare de Brel
16 – San Francisco
17 – Rochefort
17bis – Saint-Lazare, bis
17ter – Gare du nord et Lountatchimo

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Ménilmontant

Lieux possibles, impossibles et imaginaires de la chanson 2/17

Vous êtes sur Le jardin aux chansons qui bifurquent, le blog qui parle de chansons à travers des séries thématiques. Vous lisez la série consacrée aux lieux dans la chanson ! Retrouvez toutes les séries passées depuis le début ici.

Paris est bien sûr citée dans d’innombrables chansons. Mais l’un de ses quartiers a droit à un traitement d’honneur, sans commune mesure avec son rôle dans l’histoire ou la géographie de Paris : Ménilmontant.

Ménilmontant, moins beau que l’Ile Saint-Louis, moins de monuments que partout ailleurs, moins pittoresque que Montmartre, moins chic que Passy, moins bobo que le canal Saint-Martin, moins romantique que la place de Fürstenberg, moins dansant que la rue de Lappe, moins révolutionnaire que la Bastille, moins industrieux que le Faubourg Saint-Antoine. À rester dans ce coin populaire du nord-est de Paris, autant aller juste à côté, à Belleville, tout aussi cosmopolite, plus commerçant et plus vivant. Ou alors visiter le Père Lachaise tout proche, ou même un rien plus loin l’ancien village de Charonne, dont on devine encore le plan avant que Paris ne l’absorbe sans parvenir à le digérer tout à fait. Avec sa petite église au milieu (où se marient les Tontons Flingueurs !), sa grande rue, sa gare désaffectée, son minuscule cimetière, tout enserré par la grande ville.

Du village de Charonne, descendez la rue de Bagnolet, puis la rue de Charonne, jusqu’au lointain métro Charonne, chargé d’histoire, même s’« ils sont pas lourds, en février, à se souvenir de Charonne » (Renaud, Hexagone). Car le métro Ménilmontant n’a rien de spécial. Il a pourtant manqué de très peu d’être la vedette de la plus grande catastrophe de toute l’histoire du métropolitain. L’épisode est bien oublié aujourd’hui : le 10 août 1903, il y a eu 84 morts lors de l’incendie accidentel d’une rame sur la ligne Nation – Porte Dauphine. La plupart sont morts asphyxiés dans les fumées à la station voisine de Ménilmontant : Couronnes. Lorsque j’étais enfant, les vieilles personnes en avaient encore la mémoire. Je me souviens d’une dame me racontant en roulant des yeux sinistres : la plupart qui sont morts, c’est parce qu’ils sont restés pour qu’on leur rembourse leur ticket.

Le rue de Ménilmontant est quelconque, à part sa pente peut-être. Dans le quartier, traînez plutôt rue Piat, rue des Envierges, passez par la place Henri Krasucki. Et puis parcourez à flanc de colline quelques rues à la nostalgie toute hydrographique : rue des Cascades, rue de la Mare, rue des Rigoles. Bref, Ménilmontant n’a rien de spécial. Ce n’est même pas l’une des onze communes annexées à Paris en 1860, tout au plus un hameau de la commune de Belleville, qui jouxtait autrefois Paris, entre celles de Charonne et La Villette.

Mais voilà : Mé – nil – mon – tant, 4 consonnes occlusives dont deux labiales, deux voyelles nasales : sonorités imbattables, encore mieux que New – York – New – York, Sa – tis – fac -tion ou San – Fran – sis – co. Bien trop commodes pour le parolier assoiffé d’occlusives : elles rythment les paroles, percutent, donnent du swing. À cause d’elles, « Paris » devient « Panam ». Et Ménilmontant devient un mythe de la chanson. Aristide Bruant, Belleville-Ménilmontant.

Je vous passe aussi Mimile (Un gars d’Ménilmontant), paroles de Jean Boyer, musique de Georges van Parys, grand succès de Maurice Chevalier. Sur la vidéo, prenez garde à la pochette du disque. Il y a un accordéoniste, un chanteur, et une fille qui vend les « petits format » : partitions des succès du moment, que les passants achetaient contre quelques sous pour les chanter.

En fait, Ménilmontant est le quartier natal de Maurice Chevalier, ce qui a contribué à sa popularité en chanson. Mais naître à Ménilmontant n’oblige pas à chanter Ménilmontant, parce que sinon, Michel Legrand aurait écrit Les parapluies de Ménilmontant et Les demoiselles de Ménilmontant, n’est-ce pas. Michel Legrand a toutefois enregistré avec Stéphane Grappelli une version de La marche de Ménilmontant, chanson de Maurice Chevalier composée par Charles Borel-Clerc, le compositeur de Ah ! Le petit vin blanc.
https://www.youtube.com/watch?v=GXmd9v7BYPA

Avec les paroles.

Vous avez entendu « Ménilmuche » ? C’est le surnom de « Ménilmontant » en « argomuche », une variante d’argot, qui viendrait de la Bastoche. Si l’on en croit Jean-Roger Caussimon du moins. Paris jadis.

Charles Trenet a écrit la chanson sur Ménilmontant la plus souvent reprise. Elle était au départ destinée à Maurice Chevalier, qui suite à une brouille avec Trenet ne l’a pas chantée. Ménilmontant, par Zoë Fromer.

Ménilmontant inspire les chanteurs jusqu’aujourd’hui. Bertrand Louis, Ménilmontant

Les demoiselles de Ménilmontant, par Elzef.

Une curiosité pour finir : La rue de Ménilmontant, de Camille. Chanson sur Ménilmontant (si l’on en croit le titre) qui n’utilise pas le mot « Ménilmontant » aux sonorités pourtant si commodes… Il est vrai qu’avec une pédale de si, on peut se passer de bien des artifices.

 

Aller, une dernière… Même Dalida, qui habitait pourtant Montmartre, se réclame de Ménilmontant ! Si, si, c’est vrai, écoutez bien. Comme disait Mistinguett.


Lieux possibles, impossibles et imaginaires de la chanson

1 – Entre Cuba et Manille
2 – Ménilmontant
3 – Le paradis
4 – La Molvanie
4bis – Le kamklep
5 – Chez Laurette
6 – L’underground café déménage rue Watt
6bis – La rue Watt
7 – Café Pouchkine
8 – Rue de la Grange aux Loups
9 – Le café des délices
10 – Quand la RATP invalide les chansons
11 – Les chants du Pelennor
12 – Comment se rendre en Transylvanie Transsexuelle
13 – Leindenstadt
14 – Porte des Lilas et Paimpol
14bis – Porte des Lilas (bis)
15 – La gare Saint Lazare de Brel
16 – San Francisco
17 – Rochefort
17bis – Saint-Lazare, bis
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Entre Cuba et Manille

Lieux possibles, impossibles et imaginaires de la chanson 1/17

Vous êtes sur le Jardin aux chansons qui bifurquent, le blog qui explore la chanson à travers des séries thématiques. Dans la présente série, je vous propose de partir à la recherche des lieux imaginaires, possibles et impossibles de la chanson. Lieu impossible ? Et oui, par exemple « l’équateur du Brésil »… qui n’est pas du tout « entre Cuba et Manille » ! On pardonne au parolier, un certain Didier Barbelivien. Gilbert Montagné, Sous les sunlights des tropiques.

Lieux possibles, impossibles et imaginaires de la chanson
1 – Entre Cuba et Manille
2 – Ménilmontant
3 – Le paradis
4 – La Molvanie
4bis – Le kamklep
5 – Chez Laurette
6 – L’underground café déménage rue Watt
6bis – La rue Watt
7 – Café Pouchkine
8 – Rue de la Grange aux Loups
9 – Le café des délices
10 – Quand la RATP invalide les chansons
11 – Les chants du Pelennor
12 – Comment se rendre en Transylvanie Transsexuelle
13 – Leindenstadt
14 – Porte des Lilas et Paimpol
14bis – Porte des Lilas (bis)
15 – La gare Saint Lazare de Brel
16 – San Francisco
17 – Rochefort
17bis – Saint-Lazare, bis
17ter – Gare du nord et Lountatchimo

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Bronzer au lait de coco : un art majeur

La chanson, art majeur ou art mineur V. Les nanards de la chanson, 11/11
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Avertissement : ce billet ne contient aucun poisson d’avril.

Pour conclure cette série, le clip le plus kitschissime de tous les temps. Maya, Elle bronzait au lait de coco. Fenêtre ouverte sur tant d’arts majeurs : la chorégraphie en paréo, la veste à frange… Les féministes apprécieront : pour une fois, les danseurs sont plus déshabillés que la danseuse. Merci à tous les artistes passés dans cette série, sans vous la chanson ne serait pas la chanson, tout juste un art majeur, pas grand chose.

Sur le blog La Pop d’Alexandre & Etienne, je lis :

Un petit air des îles, un petit air d’ici. Un petit air glamour et petit air de sax’. Maya nous berce au son tropical du funk neo-soul 80’s romantique, allant chercher le sublime dans le kitch, quelque part entre Michel Berger, Laurent Voulzy, Gilberto Gil et Gilbert Montagné. Les plus perspicaces y auront peut être reconnu la co-production de Christophe Laurent qui avait déjà sévi en 1985 sur le là encore très sud américain Nuits Brésiliennes.
Sorti en 1987 et déjà dépassé par une production typée début 80’s que l’on peut retrouver sur des morceaux de french funk comme Visa Pour Aimer de Plaisir sorti en 1984, le 2ème degré est un plaisir coupable dont la pochette en est le manifeste artifice. On y entend aussi des sonorités rappelant le disco funk japonais 80’s de Piper et leur génial album Summer Breeze, son aîné de 4 ans.

Pressé en 45 tours, il comporte deux faces comportant deux versions du même morceau sensiblement. Ce sera malheureusement le seul projet de Christophe Laurent estampillé Maya.

Je vous passe Nuits brésiliennes de Christophe Laurent du coup… On n’entend pas trop sa guitare, mais on le voit regarder son manche !

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